Stupeur chez les astronomes : l’univers aurait entamé sa décélération, vers un futur très différent de prévu

Depuis des décennies, le modèle dominant affirmait que l’univers s’étendait de plus en plus vite, poussé par une mystérieuse énergie noire supposée constante. Pourtant, une étude récente menée par l’université Yonsei, en Corée du Sud, remet ce consensus en question. Selon l’équipe dirigée par Young-Wook Lee, l’Univers serait déjà entré dans une phase de décélération.

Les supernovae sont moins lumineuses qu’on ne le pensait : un biais qui change tout

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont réanalysé des données sur les supernovae de type Ia. Ces étoiles explosent avec une luminosité supposée stable, ce qui en fait des repères pour mesurer l’expansion de l’Univers. Cependant, l’équipe a mis en évidence un biais : les supernovae provenant de jeunes galaxies sont systématiquement moins lumineuses.

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Cette correction modifie fortement les interprétations. Une fois ce biais pris en compte, les observations n’indiquent plus une accélération, mais bien un ralentissement de l’expansion cosmique.

Selon Young-Wook Lee, « notre étude montre que l’Univers a déjà entamé une phase d’expansion ralentie et que l’énergie sombre évolue bien plus rapidement qu’on ne le pensait ».

Le ralentissement de l’expansion pourrait changer le destin final de l’Univers

Si cette hypothèse se confirme, elle écarterait le scénario du Big Freeze, où l’Univers deviendrait éternellement froid et vide, au profit d’un Big Crunch, une phase où l’espace-temps se contracte à nouveau.

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Ce renversement conceptuel implique aussi que l’énergie noire ne serait pas une constante immuable, mais une quantité dynamique, peut-être liée à un champ de quintessence. Cette hypothèse ouvre la voie à de nouvelles théories sur la nature même du cosmos.

D’autres observations indépendantes soutiennent cette nouvelle hypothèse

Pour tester leur modèle, les chercheurs ont comparé les nouvelles données de supernovae avec d’autres sources fiables : le rayonnement fossile (CMB) et les oscillations acoustiques baryoniques (BAO). Leurs analyses convergent toutes vers la même conclusion : l’expansion ralentit déjà. Et le tout avec une significativité statistique de plus de 9 sigmas, un seuil rarement atteint en physique.

Des missions comme Euclid, lancée par l’Agence spatiale européenne, ou l’Observatoire Vera C. Rubin, bientôt opérationnel, pourraient rapidement confirmer ou infirmer cette piste. Si l’énergie noire s’avère dynamique, cela marquera un changement de paradigme en cosmologie moderne.

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L’essentiel à retenir : un Univers moins prévisible qu’imaginé

• L’expansion cosmique ne s’accélère peut-être plus : elle ralentirait déjà.
• Un biais dans les mesures de supernovae remet en cause les modèles actuels.
• L’énergie noire pourrait varier avec le temps, contrairement aux hypothèses actuelles.
• Le Big Crunch redevient une hypothèse crédible sur le destin de l’Univers.

Le ciel étoilé semble encore nous réserver bien des surprises. La fin de l’expansion pourrait ne pas être le silence glacial qu’on imaginait, mais un retour spectaculaire vers une nouvelle genèse cosmique.