Aller au contenu principal

Une découverte théorique bouleverse la cosmologie : la matière noire serait une trace dans la mémoire du cosmos

Une nouvelle hypothèse radicale propose que l’information, et non la matière, serait le véritable tissu de l’univers. Cette idée pourrait enfin réconcilier trous noirs, matière noire et énergie sombre.

Illustration artistique de la matière noire concentrée au cœur d’une exoplanète, émettant une lumière intense.
Concept visuel de matière noire interagissant avec une exoplanète, pouvant provoquer son effondrement en trou noir – DailyGeekShow.com

Et si l’univers n’était pas seulement fait d’atomes, de champs gravitationnels ou de particules exotiques ? Une théorie récente avance que tout ce qui existe reposerait sur l’information pure. Derriere cette idée vertigineuse, une équipe de chercheurs menée par le physicien Florian Neukart imagine un cosmos où chaque interaction laisserait une trace. Une sorte de mémoire universelle.

Une grille invisible où l’espace-temps garde la trace de tout

Appelée Quantum Memory Matrix (ou QMM), cette hypothèse repose sur une intuition simple : l’espace-temps ne serait pas un tissu continu, mais une structure composée de micro-unités capables d’enregistrer l’information. Imaginez une gigantesque feuille de papier millimétré, où chaque case conserve le souvenir d’une particule passée, d’une interaction, d’un événement. Cette mémoire quantique ne serait pas visible, mais ses effets, eux, pourraient l’être.

Au fil du temps, certaines zones de cette grille s’enrichiraient d’information, jusqu’à devenir plus « lourdes » que d’autres. Ce poids informationnel créerait une influence gravitationnelle similaire à celle de la matière noire. Ces régions agiraient comme des sortes de fossiles gravitationnels, stabilisant les galaxies tout en étant invisibles.

Une explication possible à l’énergie sombre et aux cycles de l’univers

Mais l’hypothèse va encore plus loin. Lorsque ces cellules d’espace-temps atteignent leur capacité maximale de mémorisation, elles libèrent une forme d’énergie résiduelle. Cette dernière pourrait correspondre à l’énergie sombre, le phénomène encore inexpliqué qui provoque l’accélération de l’expansion de l’univers.

Autrement dit, l’univers grandirait non pas sous l’effet d’une force externe, mais parce que sa propre mémoire se sature. Lorsque cette saturation est atteinte à grande échelle, le cosmos entrerait alors dans un nouveau cycle, amorçant une phase de contraction, puis d’expansion à nouveau. Un modèle cyclique et auto-régulateur.

Une idée testée sur ordinateurs quantiques

Pour ne pas rester au stade de la simple intuition, les auteurs de cette théorie ont commencé à la tester sur des ordinateurs quantiques. Certaines simulations ont déjà permis de reproduire des effets similaires à ceux observés dans notre univers, notamment des phénomènes de structure gravitationnelle sans matière visible.

Si la piste se confirme, cela bouleverserait non seulement la cosmologie moderne, mais aussi notre manière de concevoir la réalité elle-même. Matière, énergie, temps… tout serait secondaire face à l’information comme essence première.

Un univers où tout se mémorise, même l’invisible

Cette théorie résonne avec d’autres intuitions physiques : les trous noirs, par exemple, sont soupçonnés de stocker l’information des objets qu’ils absorbent. Ici, c’est tout l’univers qui fonctionnerait ainsi : un géant mémorisateur cosmique, en perpétuel enregistrement.

Ce modèle n’est pas encore validé, mais il ouvre une perspective fascinante. Et si, plutôt que de chercher une matière noire invisible ou une énergie sombre magique, il fallait simplement regarder autrement ? Peut-être que l’univers n’a rien à cacher… il a juste beaucoup à se rappeler.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • C’est proche de l’idée d’une « intention » de l’univers.
    Mais dès que vous dites ça, on va vous dire que vous n’êtes pas sérieux et que ce genre d’allégations sont farfelues.

  • Celui qui a publié cela cite bien ses sources je suppose, par contre moi qui a démontré que la contribution du disque de notre galaxie explique bien pourquoi la vitesse des étoiles sur le disque est a peu pres constante, le systeme informatique avait pourtant accepté que mon article soit vérifier par des experts, mais une personne l’a bloquer parce que pour elle je ne cite pas assez mes sources.
    Pour l’énergie sombre, je vient de faire une expérience simple pour le démontrer, des condition plus facile pourrait une piscine avec des chaudieres pas plus haute que large remplie par exemple de farine, vidéo visible sur ma chaine YouTube, publier le 19 octobre 2025!