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Découverte d’un port de l’âge du fer sur l’île de Gotska Sandön, en mer Baltique

Des pièces romaines y avaient été mises au jour il y a quelques mois

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— Henrik Larsson / Shutterstock.com

Dans le cadre d’un important projet de fouilles, des archéologues ont mis au jour les vestiges d’un port de l’âge du fer sur l’île de Gotska Sandön, au large des côtes sud-est de la Suède.

De nouvelles trouvailles archéologiques à Gotska Sandön

Située à une quarantaine de kilomètres au nord de l’île suédoise de Faro, en mer Baltique, Gotska Sandön s’était retrouvée au coeur de l’actualité en avril dernier, suite à la mise au jour de deux deniers romains sur l’une de ses plages.

Ces pièces antiques, frappées respectivement durant le règne de l’empereur Trajan (98 à 117 de notre ère) et d’Antonin le Pieux (138 à 161 de notre ère), avaient surpris les archéologues, en l’absence de preuves historiques claires d’une présence romaine dans la région.

Au cours d’une récente série de fouilles, Johan Rönnby et ses collègues de l’université de Södertörn ont identifié les emplacements d’une vingtaine d’anciens foyers à proximité de l’endroit où les monnaies avaient été découvertes, renforçant l’idée que « l’île de sable » ait pu constituer un lieu de repli pour les marchands nordiques lors de violentes tempêtes.

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— Lefteris Tsouris / Shutterstock.com

Selon l’équipe, il s’agissait d’un port de l’âge du fer, non pas au sens des quais que nous connaissons aujourd’hui, mais plutôt d’un lieu où les humains de l’époque débarquaient régulièrement et établissaient des campements.

Un site potentiellement lié à l’industrie de la chasse au phoque

Bien que leur raison d’être reste à ce stade incertaine, les chercheurs suggèrent qu’ils pourraient être liés à l’émergence de l’industrie de la chasse au phoque.

« Des chasseurs de phoques venant probablement de l’île de Gotland auraient pu débarquer à Sandön pour y faire bouillir de la graisse de phoque, où l’endroit avoir constitué un comptoir commercial antique », estime Rönnby.

La datation au carbone 14 des échantillons de matières organiques provenant de l’un des foyers a permis d’estimer son âge à environ deux millénaires, suggérant que les pièces romaines aient été potentiellement laissées par les occupants du campement.

Par Yann Contegat, le

Source: Heritage Daily

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