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Des scientifiques observent la formation de souvenirs dans un cerveau vivant

Un phénomène complexe qui fascine les scientifiques

© USC

Reconstituer la mémoire d’un être vivant n’est pas une mince affaire. Une équipe de l’université de Californie du Sud a mené une étude sur des poissons de laboratoire et a capturé des images de souvenirs de poissons-zèbres génétiquement modifiés. Ces spécimens ont été choisis pour leur transparence, à l’état de larve. Le résultat diffère de l’attente de l’équipe. Au lieu de restructurer les voies neuronales, le cerveau a plutôt subi un développement. Cela revient à examiner un disque SSD.

Comment les chercheurs ont-ils procédé ?

Des scientifiques ont observé la formation de souvenirs dans un cerveau vivant, celui d’un poisson-zèbre, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Pour générer une mémoire à étudier, les chercheurs ont enseigné aux larves de poissons-zèbres à assembler la lumière à la surchauffe. Ainsi, les larves ont commencé à fuir la lumière. Pendant cette expérience, l’équipe a mis en image les larves avant et après leur exposition à la lumière. Ce qui a permis de mettre en évidence l’activité cérébrale des cobayes.

Le type de mémoire généré affecte la manière dont le cerveau stocke les données. Vu le traumatisme des larves causé par l’expérience, les scientifiques ont compris comment une personne réagit lors d’une situation déroutante ou difficile à surmonter. En d’autres termes, ce processus aidera à comprendre certaines réactions chez l’Homme.

La faille de l’expérience

Les scientifiques ont déclaré que cette expérience comporte certaines lacunes. En fait, les spécimens étudiés ne disposent pas d’amygdale, ils sont donc dépourvus de la partie du cerveau qui gère les souvenirs émotionnels. Si les chercheurs veulent venir en aide à des personnes atteintes de traumatisme, ils devront pousser leur recherche plus loin et effectuer l’expérience sur d’autres cerveaux plus proches des cerveaux humains.

Un professeur en psychologie de l’université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, a déclaré qu’il faudra du temps et plusieurs processus avant de pouvoir comprendre le cerveau humain. Si les chercheurs avaient la possibilité d’effectuer leur test sur des sujets adultes, ou sur des cerveaux plus gros, ils obtiendraient des résultats plus efficients. Mais cela reste difficile.

En bref, l’équipe est partie sur de bonnes bases. Certes, l’expérience comporte des lacunes, mais rien d’inquiétant ni d’irrémédiable. Le nouveau défi sera donc d’effectuer des tests sur des sujets de plus grande envergure. Les chercheurs font de leur mieux pour aider les personnes atteintes de traumatisme. Les nouvelles technologies permettront sûrement d’atteindre cet objectif, mais pour l’heure, voilà des résultats tangibles.

Par Arielle Lovasoa, le

Source: Futurism

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