Aller au contenu principal

Voici la superficie à reboiser dans les dix prochaines années pour sauver la planète

Les terribles dommages de l'Homme sur la Terre dépassent l'entendement

— senengmotret / Shutterstock.com

De nombreuses mesures doivent être prises pour lutter contre la pollution, le réchauffement climatique et les nombreuses conséquences de ces problèmes. Parmi ces mesures figure le réensauvagement, ou du moins le reboisement. Selon les Nations unies, les pays du monde devront en effet reboiser au moins un milliard d’hectares de terre au cours des dix prochaines années si l’on veut encore espérer sauver la planète.

Au moins 1 milliard d’hectares de terre à réensauvager d’ici 2030

L’ère moderne a dégradé notre environnement de manière importante et à une vitesse très inquiétante. Actuellement, la Terre est à un point de non-retour et l’on constate au quotidien les effets néfastes de la destruction de la nature. Réchauffement climatique, fonte des glaces, disparition de nombreuses espèces et catastrophes climatiques en tout genre font désormais partie des plus gros problèmes à affronter au cours des prochaines années. Dans cette lutte, de nombreux efforts sont déployés pour retrouver un certain équilibre écologique. Malheureusement, ces efforts de lutte – notamment en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre – ne suffisent pas, et les dernières statistiques des Nations unies sur le sujet ne sont pas très rassurantes.

Les Nations unies ont en effet déclaré qu’il fallait procéder au reboisement et au réensauvagement d’au moins un milliard d’hectares de terre dégradée au cours des 10 prochaines années si l’on veut encore espérer pouvoir sauver la planète. Dans un nouveau rapport publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les pays ont en effet été exhortés à restaurer une superficie de la taille de la Chine afin de respecter les engagements sur la nature et le climat, dans le cadre des conventions internationales comme l’accord de Paris.

Par ailleurs, il a été précisé que les efforts déployés ne devaient pas uniquement se focaliser sur les terres, mais aussi sur les océans afin d’éviter la perte généralisée de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes à tous les niveaux. Et que cela soit directement ou indirectement, ces problèmes écologiques auront des impacts graves sur l’humanité, que ce soit en matière de ressources comme l’eau et la nourriture, de santé ou de bien-être au quotidien. « Le besoin de restaurer les écosystèmes endommagés n’a jamais été aussi grand. La dégradation sape les acquis durement acquis en matière de développement et menace le bien-être des jeunes d’aujourd’hui et des générations futures, tout en rendant les engagements nationaux de plus en plus difficiles et coûteux à atteindre », peut-on ainsi lire dans le rapport.

— Richard Whitcombe / Shutterstock.com

Un objectif difficile, mais pas impossible à atteindre

Le rapport indique également qu’au point où en est la planète, la seule intervention des gouvernements n’est plus suffisante et qu’il est ainsi très important d’agir au niveau des entreprises et de chaque citoyen. Par ailleurs, il a également été précisé que planter tout simplement des arbres ne sera pas suffisant, d’où l’importance d’avoir utilisé le terme « réensauvagement ». Cela signifie qu’il faudra également déployer des efforts pour rétablir les écosystèmes qui ont été détruits en usant de diverses méthodes. Parmi ces méthodes figurent notamment d’importants changements dont la manière de cultiver afin de restaurer les sols. La réhabilitation des zones urbaines sera également un défi de taille pour réaliser ce projet.

Dans le rapport, les chercheurs ont admis que réensauvager une superficie aussi colossale sera très difficile, et pourrait même sembler impossible, notamment au niveau économique. Mais ce n’est pas le cas. « La restauration doit être considérée comme un investissement d’infrastructure dans le bien-être d’un pays. Nous avons besoin d’imagination », a ainsi déclaré Tim Christophersen, coordinateur de la décennie sur la restauration des écosystèmes, à The Guardian. Il a été ajouté que ce problème doit être traité avec la même ambition de la course à l’espace. Enfin, les chercheurs ont déclaré que réussir à restaurer notre environnement apportera sans aucun doute des bénéfices substantiels à notre existence, notamment sur le plan économique et sanitaire, surtout en ce qui concerne la prévention de futures pandémies.   

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *