Le vendredi 25 octobre, l’Assemblée nationale a autorisé une expérimentation de deux ans du cannabis médical dès 2020. Celui-ci pourrait ainsi être administré et aider considérablement près de 3000 patients qui souffrent au quotidien.
Une expérimentation qui débutera dès 2020
Votée par les députés dans le cadre de l’examen du projet de budget de la Sécurité sociale, cette expérimentation est à l’origine d’un amendement du rapporteur de La République en marche (LREM) Olivier Véran. Après que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) l’a aussi autorisé au mois de juillet, cet amendement ouvre la voie à deux ans d’expérimentation. La secrétaire d’État, Christelle Dubos, a expliqué vouloir « que cette expérimentation puisse débuter au cours du premier semestre 2020« .
Ces deux années seront divisées en quatre périodes : six mois de mise en place, six mois d’inclusion des patients, six mois de suivi des patients et six mois d’analyse des résultats qui seront ensuite déposés par un comité scientifique. Cette expérimentation « pourra porter sur 3000 patients en France et visera à expérimenter l’impact positif des dérivés du cannabis sur certaines pathologies. 17 pays de l’Union européenne ont déjà autorisé des traitements à base de cannabis médical. Ce n’est absolument pas la martingale, ce n’est pas le Graal de l’anti-douleur, il ne s’agit pas de développer un nouveau médicament qui remplacerait le paracétamol ou un autre antalgique mais de trouver le moyen d’un nouveau traitement adjuvant », explique Olivier Véran.
Quels patients seront concernés ?
Les patients de toutes les régions pourront bénéficier de cette expérimentation. Toutefois, seuls ceux souffrant de certaines maladies graves seront concernés, comme cela avait été publié en décembre 2018 dans le projet du comité d’experts commandé par l’Agence nationale de sécurité du médicament. Ainsi, les douleurs neuropathiques réfractaires, certaines formes d’épilepsie sévères et pharmacorésistantes, les soins de support en oncologie dans les situations palliatives, la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques et d’autres pathologies du système nerveux central sont retenus.
Cette expérimentation se fera dans des centres hospitaliers, plus particulièrement les centres de référence associés à chacune de ces pathologies. Les médecins spécialistes volontaires, neurologues ou médecins de la douleur, formés sur des plates-formes d’e-learning, seront les seuls à pouvoir réaliser la prescription initiale.
Comment seront administrés les traitements ?
Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, les traitements seront administrés de manières différentes en fonction des patients. Ainsi, chaque patient pourra être soigné soit à l’aide de fleurs séchées, d’huiles ou de tisanes. Chaque posologie sera composée de manière variable entre deux principes actifs : le tétrahydrocannabinol (THC) qui a des effets psychoactifs, et le cannabidiol (CBD) qui provoque une relaxation musculaire.
Des traitements par cannabis sous forme de cigarettes seraient trop risqués et trop nocifs pour la santé des patients. C’est la raison pour laquelle il sera prescrit sous forme sublinguale (gouttes ou pastilles), inhalée ou vaporisée à l’aide de sprays ou de liquides. Si certains patients peinent à ressentir des effets, des solutions buvables ou capsules d’huiles seront envisagées.
Où les patients pourront-ils trouver leurs prescriptions ?
Afin de bénéficier de ces soins, les patients devront tout d’abord se rendre en pharmacie hospitalière. Par la suite, ils pourront se rendre en pharmacie de ville afin de renouveler leurs traitements. Ces mesures ont fait l’unanimité au sein de l’Assemblée. « Il faut passer outre les critiques qui sont faites autour de cette proposition puisqu’un groupe d’experts avait validé le principe », explique Jean-Pierre Door, député de La République en marche.
Néanmoins, cette expérimentation française rencontre un problème précis : même s’il est simple de se procurer du cannabis dans de nombreux pays, ce n’est pas la cas de la France. « Cela pose (donc) la question de la filière d’approvisionnement, la France n’autorisant pas la production de cannabis« , conclut le journaliste et écrivain Pierre Dharréville.
Par Cécile Breton, le
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Catégories: Actualités, Santé
Bonjour, j’ai eu une copine qui, après un traitement contre l’hépatite C avait des problèmes de sensibilité dans les membres inférieurs et plus particulièrement dans les pieds. Seul le cannabis soulageait ses douleurs, A faible dose, cette plante a été magique face aux antidouleurs traditionnels.
Et pour la maladie de crohn ? Dans les autre pays cette pathologie fait partie de celles ouvrant droit à une prescription de cannabis , pour à la fois soulagés les douleurs tout autant pour redonner l’appétit et éviter la dénutrition .
Sans oublier le soulahgment psychologique de cette lourde pathologie qui des intestins influent sur tout le corps.
(qu elle que soit l usage il est déconseillé de fumer, le caanbis médicale est plutot consommé par ingestion)