COURIR LE GUILLEDOU
En ancien français, guiller sous-entendait l’utilisation de la ruse à des fins libidineuses. Tout en restant mystérieux, le coureur de jupons repérait ses proies dans des lieux de débauche.
Dans Le cousin Pons, Honoré de Balzac imaginait les moeurs dissolues d’un personnage. L’expression imagée résumait ce portrait peu flatteur :
« Moi, je vous croyais des maîtresses à la douzaine, des danseuses, des actrices, des duchesses, rapport à vos absences (…) Qu’en vous voyant sortir, je disais toujours à Cibot : Tiens, voilà monsieur Pons qui va courir le guilledou ! »
Par Déborah Attias, le
Source: Notre famille
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COURIR LE GUILLEDOU Ça se dit encore un peu au Québec, surtout chez les vieux..
SE CASSER LA MARGOULETTE
Très fréquent au Québec aussi.
J’utilise toutes ces expressions.
Chapeau pour la qualité de l’écriture de ces articles, cela fais du bien de voir une bonne écriture.
Commentaire totalement abscons !