Yahoo! n’en a pas fini avec la refonte totale de son image. L’entreprise a décidé d’instaurer une toute nouvelle version de son service Yahoo Mail. Pour y avoir accès et surtout l’utiliser, les utilisateurs doivent accepter que le contenu de leurs messages soit analysé par la firme.
C’est la directrice, Marissa Mayer, qui est à la tête de ces changements et depuis le lundi 3 juin, tous ceux dont l’adresse e-mail se finit par @yahoo.fr n’ont plus accès à l’ancienne version de leur service Yahoo Mail. De ce fait, pour continuer à lire ses e-mails sur l’interface web Yahoo!, l’usager doit donc passer à la nouvelle version. Une fois dessus il faut alors accepter des conditions d’utilisations. « Lorsque vous passerez à la nouvelle version, vous devrez accepter nos Conditions d’utilisation additionnelles Yahoo! Global Communications et notre politique de Vie privée, ce qui implique votre accord afin que les systèmes informatiques de Yahoo! scannent et analysent le contenu de vos communications », explique la FAQ du site de la firme.
Yahoo! tient quand même à préciser que tous les e-mails lus et consultés le seront « afin de vous fournir de nouvelles fonctionnalités, vous proposer des publicités pertinentes et vous protéger contre les comportements malveillants ». Une méthode déjà utilisée par son concurrent Google avec Gmail, qui permet de proposer à ses utilisateurs des contenus publicitaires plus ciblés en fonctions des goûts et centres d’intérêt détectés dans les conversations gmail. Il est cependant possible de désactiver cette fonction après être passé à la nouvelle version de Yahoo Mail. Mais une fois la mise à jour opérée, il n’est plus possible de revenir à l’ancienne version.
En revanche, si vous ne désirez pas passer à cette nouvelle version, Yahoo! vous propose tout simplement fermer votre compte définitivement. Il n’est donc pas dans ses plans que de vous laisser le choix.
Êtes-vous d’accord pour que vos courriers personnels soient systématiquement lus par une agence de publicité afin de détecter vos besoins et vos envies de consommation ?
Par Alex Dobro, le
Source: Numerama