
On pensait avoir assisté à ses adieux définitifs, mais Hugh Jackman n’en a visiblement pas fini avec Wolverine. Selon de nouvelles fuites, Marvel songerait à prolonger son retour au-delà de Secret Wars. Une rumeur qui ravive un fantasme collectif : et si le mutant le plus iconique du cinéma refusait, une fois encore, de mourir vraiment ?
Un adieu qui ressemble furieusement à un « à bientôt »
On pensait que c’était fini. Que Hugh Jackman, après Logan, avait refermé la page Wolverine avec la solennité d’un guerrier en paix. Sauf que Marvel ne voit jamais la fin comme les autres. Selon l’insider Daniel Richtman, le studio envisagerait de garder Jackman dans le MCU au-delà de Secret Wars. Autrement dit, les griffes ne sont pas prêtes d’être remisées.
L’idée a de quoi intriguer : un reboot complet des X-Men est en préparation, et pourtant, Marvel songerait à conserver le même visage pour son mutant fétiche. Deux Wolverine coexistant dans le multivers ? Le vétéran usé face à son double jeune et impulsif ? Ce genre de paradoxe scénaristique est exactement ce que le studio adore transformer en or narratif.
Le retour d’un mythe qu’Hollywood refuse d’enterrer
Quand Jackman a fait ses adieux dans Logan, tout le monde y a vu la conclusion parfaite. Un western crépusculaire déguisé en film de super-héros. Puis, miracle à l’américaine, Ryan Reynolds l’a convaincu de ressortir les griffes pour Deadpool & Wolverine. Officiellement, c’était le dernier tour de piste. Officieusement, c’était peut-être juste un échauffement.
Si les rumeurs se confirment, Marvel préparerait un passage de relais tout en douceur. Garder Jackman comme figure tutélaire pour accompagner la nouvelle génération de mutants. Un plan malin : rassurer les fans attachés à l’ancien monde tout en préparant le terrain pour le prochain. Kevin Feige n’a pas son pareil pour orchestrer ce genre de transition.
Avengers, X-Force et le multivers : un terrain de jeu sans fin
Les bruits de couloir parlent déjà d’une apparition dans Avengers: Doomsday ou dans un projet X-Force piloté par Reynolds. Le Multiverse Saga offrirait ainsi un dernier grand arc à Wolverine, celui d’un héros fatigué qui traverse les réalités pour aider la relève. Presque poétique : un guerrier égaré qui refuse de disparaître tant qu’il reste quelqu’un à protéger.
Et soyons honnêtes, Marvel aurait tort de s’en priver. Depuis 2000, Jackman n’est pas qu’un acteur de franchise. Il est devenu la colonne vertébrale émotionnelle de tout un pan du cinéma super-héroïque. Son Wolverine, c’est la rage contenue, la douleur visible, la tendresse maladroite. Ce mélange-là, on ne le remplace pas avec un simple casting call.
Un au revoir… ou une longue tournée d’adieux
Le running gag dans Deadpool & Wolverine où Reynolds se moque du fait que Jackman “jouera le rôle jusqu’à ses 90 ans” pourrait bien cacher une part de vérité. Chez Marvel, les blagues sont souvent des prophéties. Et si le studio décidait de prolonger l’aventure, ce ne serait pas par manque d’imagination, mais parce que Jackman représente une forme de continuité émotionnelle dans un univers qui se réinvente sans cesse.
Franchement, qui s’en plaindrait ? Tant qu’il y a des griffes, des cicatrices et ce regard mi-bête mi-homme, on signe. Parce qu’au fond, Wolverine n’est pas juste un super-héros : il incarne une époque où les mutants semblaient encore humains, imparfaits, profondément vivants.
Les frères Russo reprennent la main
Pour diriger tout ce chaos organisé, Marvel a rappelé les frères Russo, artisans d’Infinity War et d’Endgame. Ils sont de retour pour Avengers: Doomsday et Secret Wars, sous la supervision de Kevin Feige, toujours chef d’orchestre du grand cirque Marvel. Les deux réalisateurs ont confié être “ravis de retrouver l’équipe pour explorer de nouveaux territoires surprenants”. Traduction : attendez-vous à des retours imprévus, du fan service assumé et Internet en transe.
Et c’est peut-être ça, le secret de Hugh Jackman. Il n’a pas besoin de se réinventer pour survivre aux époques. Il traverse les films comme un souvenir obstiné. On le salue, il tourne les talons, puis réapparaît, griffes dehors, comme si le temps n’avait pas de prise sur lui.