Le 8 juin 1783 a eu lieu l’éruption du volcan Lakagígaren en Islande. Sans que nous le sachions, cette éruption aura des conséquences sur le reste de l’Europe pendant des années, tant elle fut importante. Elle provoqua même en Islande ce que l’on estime aujourd’hui être la plus grave catastrophe naturelle.
Si le lien entre une éruption en Islande et le déclenchement de la Révolution française nous semble au premier abord un peu obtus, nous ne pouvons cependant nier l’existence de cet effet papillon, qui nous mena jusqu’au 14 juillet 1789. En premier lieu parce que cette éruption en Islande engendra un épais brouillard qui se répandit à travers l’Europe, provoquant des milliers de morts durant 1783 et l’hiver 1784. Il était si épais que les bateaux durent rester amarrés et que le soleil fut décrit comme étant de « couleur sang ».
L’inhalation des gaz véhiculés par le brouillard provoqua une augmentation de la mortalité. Ce brouillard mobile, associé aux chaleurs d’été, causa de violents orages avec d’importantes chutes de grêle, qui durèrent jusqu’à l’automne. Le bétail mourut donc également. L’hiver 1783 fut très rude et eut également un impact sur les récoltes, qui périrent. Cela engendra donc des années de disette et de misère pour la population essentiellement paysanne de l’Europe.
Petit à petit, nous commençons donc à établir le parallèle entre ces deux évènements. Retour à l’année 1783 : alors que le roi de France Louis XVI possédait encore les faveurs du peuple, le royaume fut touché par un froid polaire. Cela fut tellement remarquable que l’académicien et ancien ministre Malesherbes consigna dans ses notes cette situation inattendue : « L’hiver de 1783-1784 était d’une rigueur épouvantable. Les églises, les ateliers, les lieux publics étaient fermés. Paris semblait désert. On ne rencontrait plus personne dans les rues. Les riches étaient réduits à brûler leurs meubles pour se chauffer. Les pauvres mouraient de froid dans leurs greniers. La charité même était impuissante : la cassette du roi était épuisée. »
La France connut à la suite de cet hiver une des situations météorologiques très difficiles avec des pluies diluviennes en 1785, ce qui engendra une chute des prix des produits agricoles et par conséquent une pauvreté dans les campagnes, suivies d’épisodes de sécheresse accompagnés de très violents orages de grêle en 1788 qui détruisirent les récoltes. De fil en aiguille, cela contribua de manière significative à la pauvreté et à la famine, facteurs importants de la révolte des paysans et qui ensuite engendra la naissance de la Révolution française en 1789.
Par Jeanne Gosselin, le
Source: Wikipédia
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Il faut faire attention dans ce que l’on dit. Les problèmes climatiques, ont participé à l’accélération de la révolte. Mais depuis les Croquants du Rouergue, la colère montait.oon était arrivé à un pointétai de non retour. Avec ou sans l’éruption, la révolution était inéluctable
Hey, Eddy Sachs… ophone, ne saurais-tu pas zencor que la culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale ! Montre-la avec une bonne orthographe au moins (« oon », « pointétal »,…). S’il n’y avait eu que tes potes les croquants, moindre mal. Mais les pue-la-sueur n’ont pas cessé de se rebeller contre leurs maîtres depuis le début du XVIIIéme siècle ! Si l’armée française avait davantage tiré au canon dans le tas, la révolution n’aurait pas eu lieu, faute de bras. Mais voilà, les mercenaires suisses, allemands, belges, scandinaves, bataves et tutti quanti manquaient singulièrement d’ardeur à l’ouvrage !