Signé en 2016, l’accord de Paris vise à limiter le réchauffement climatique à deux degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. Seulement, ce ne sera pas une mince affaire. Une récente étude menée par des ingénieurs de l’université de Toronto indique que 90% des voitures aux États-Unis devront être électriques d’ici 2050 si le pays souhaite atteindre l’objectif fixé dans le cadre de cet accord international.
Pour rappel, les États-Unis se sont retirés de cet accord depuis la présidence de Donald Trump. Cependant, chaque État américain est libre de suivre l’accord ou non. Dans son cas, la Californie a choisi de se conformer à l’accord international. Il y a quelques jours, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a notamment annoncé son intention d’interdire la commercialisation de véhicules diesel et essence dans l’État à compter de l’année 2035.
L’idée de mettre un terme à la commercialisation des voitures polluantes a émergé au cours des primaires démocrates, pendant lesquelles plusieurs candidats ont proposé que l’intégralité des voitures vendues sur le marché soit électrique d’ici 2035. D’après l’étude canadienne, si l’objectif de la Californie est atteint, nous devrions compter pas moins de 350 millions de voitures électriques sur les routes californiennes en 2050.
En revanche, l’atteinte de cet objectif entraînera une énorme hausse de la consommation électrique du pays. De plus, il faudra mettre en place les structures nécessaires pour l’alimentation des toutes ces voitures. « Nous devons déployer des véhicules électriques. Mais nous devons également être réalistes : ils ne suffiront probablement pas à eux seuls », a déclaré Alexandre Milovanoff, l’un des auteurs de l’étude.
Par Kanto Andriamanjatoson, le
Source: Clubic
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