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À partir d’une simple vidéo sur smartphone, une IA pourrait bientôt diagnostiquer la schizophrénie

Elle repère les tics faciaux et verbaux distinctifs en moins de deux minutes

— Stepan Kapl / Shutterstock.com

Les personnes étant aux premiers stades de cette maladie ont souvent des tics verbaux et faciaux bien spécifiques. Grâce à un logiciel d’analyse de la parole, cette intelligence artificielle serait capable de les déceler en seulement deux minutes. Et ce bien avant les médecins.

Une maladie liée aux sons

Une étude a révélé que les personnes développant cette maladie ont tendance à être plus vagues dans leur discours. Elles utilisent beaucoup plus de termes liés aux voix et aux sons. En effet, les personnes atteintes de schizophrénie ont des idées délirantes et des hallucinations. Elles peuvent entendre des voix qui génèrent du « bruit » dans leur tête. Ce qui expliquerait leur utilisation trop forte de champs lexicaux liés au son, à la voix et au bruit.

Elles ont aussi des problèmes de confusion et de mémoire, une pensée désorganisée, un discours flou, parfois incompréhensible, voire incohérent. Elles utilisent également des termes étranges.

Cette maladie touche près de 600 000 personnes rien qu’en France et survient généralement à l’adolescence ou vers la vingtaine. Cependant, une personne peut déjà présenter des symptômes précurseurs quelques années auparavant. Malheureusement, les médecins la diagnostiquent souvent avec retard.

La possibilité de détecter les symptômes plus rapidement

Selon les développeurs de cette application, il est possible de diagnostiquer cette maladie. AICure espère pouvoir l’utiliser pour mieux soutenir et surveiller les personnes atteintes de schizophrénie et éventuellement celles qui souffrent d’autres problèmes de santé mentale. La version actuelle de l’application a été développée pour mesurer les symptômes de la schizophrénie comme une humeur basse et des difficultés à penser.

Il suffit seulement d’une vidéo de 2 minutes pour que cette IA détecte les signes avant-coureurs d’une schizophrénie. Ce qui permettrait assurément de prendre les malades en charge plus rapidement et de leur donner un traitement adéquat.

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