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Les véhicules neufs diesel et essence ne seront plus vendus en Europe dès 2035

Les défenseurs de l'environnement saluent une décision « historique »

― Ody_Stocker / Shutterstock.com

Bien que nous soyons encore loin des objectifs fixés pour ralentir le changement climatique, des mesures écologiques ambitieuses ont tout de même été appliquées ces dernières années. Mercredi 8 juin dernier, le Parlement européen a voté en faveur de l’interdiction de la vente des véhicules à moteur thermique d’ici 2035.

Un plan pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

Ainsi, la commercialisation de véhicules neufs essence, diesel et hybrides sera interdite en Europe à partir de 2035. Cette proposition s’inscrit dans le cadre du plan visant à réduire de 55 % les émissions européennes de gaz à effet de serre d’ici l’année 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici l’année 2050.

Cette mesure ne devrait pas poser problème à la plupart des constructeurs. En effet, ceux-ci ont annoncé leurs plans pour passer progressivement au 100 % électrique d’ici quelques années. En outre, de plus en plus de consommateurs se tournent vers ce genre de véhicules chaque année. En 2022, ils représentent 8 % des immatriculations en Europe.

Les constructeurs qui se sont spécialisés dans la production de voitures hybrides et PHEV sont les plus désavantagés en raison de cette décision. Selon les statistiques, la fabrication de ces véhicules impliquerait plus de 14 millions de salariés à travers l’Europe.

― Keep Smiling Photography / Shutterstock.com

Une exception pour les voitures de luxe

En dehors des voitures à moteur thermique d’occasion, il semblerait que les voitures de luxe ne soient pas concernées par cette mesure. Grâce à un texte proposé par des eurodéputés italiens, les constructeurs automobiles qui produisent moins de 1 000 véhicules neufs au cours d’une année civile peuvent continuer à commercialiser des véhicules thermiques après 2035 tandis que ceux qui en produisent moins de 10 000 peuvent demander une dérogation jusqu’en 2036.

Pour justifier cette décision, Roberto Cingolani, ministre de la Transition écologique italien et ancien membre non exécutif du conseil d’administration de Ferrari, explique que « ces voitures nécessitent des technologies très spécifiques et des batteries de haute performance pour opérer cette transition ».

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: Le Figaro

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