Valérian et la cité des mille planètes sort ce mercredi. Le dernier film de Luc Besson, adaptation d’une bande dessinée culte, sera la production la plus chère du cinéma français. Un long métrage qui n’a rien à envier à ses homologues américains. Nous vous donnons trois bonnes raisons d’aller voir le film.
Valérian et Lauréline, la reprise d’un classique
Les plus jeunes ne l’ont peut être pas connue. La saga de Jean-Claude Mézières (dessin), Évelyne Tranlé (couleur) et Pierre Cristin (scénario) a pourtant marqué une génération d’amateurs de bandes dessinées. À la sortie du première album en 1967, le neuvième art n’explore encore que trop peu le genre de la science-fiction. La série Valérian et Lauréline va pendant près de 40 ans remédier à ce manque. Tous les thèmes phares du genre sont représentés dans cette aventure d’agents se déplaçant à travers le temps : Empire galactique, recherche d’une Terre perdue, conflits entre races extraterrestres… Grand classique du space opéra, la série s’ouvre aussi sur des genres tels que l’héroïque fantasy. Valérian et Lauréline a ainsi inspiré des classiques tels que Star Wars. Cette fois le réalisateur ne se privera pas des conseils du dessinateur Jean-Claude Mézières. Les américains t’ont assez pillé, moi je t’engage « , lui a expliqué Luc Besson. La sortie d’une adaptation sera ainsi l’occasion de se replonger dans cet univers foisonnant pour certains, ou de le découvrir pour d’autres.
Des moyens records pour un film français
Le représentant du blockbuster français a encore frappé. Et une fois de plus, il met les moyens : Valérian et la cité des mille planètes est tout simplement la production la plus onéreuse de l’histoire du cinéma français. Le budget du film ? Presque 200 millions d’euros, du jamais vu en France… Il faut dire que Luc Besson et son équipe ont vu les choses en grand. Comme l’explique la productrice Virginie Besson-Silla (accessoirement épouse du réalisateur), » c’est un vrai challenge technologique. Il y a des effets dans tous les plans « . Au programme une cité mirifique, des aliens hauts en couleur, des vaisseaux spatiaux et des paysages extraordinaires. De quoi favoriser un spectacle visuel à couper le souffle. Le défi est simple, nous dit Virginie Besson-Silla : » faire aussi bien que les américains en terme de spectacle « . Dans la lignée du Cinquième élément ou du plus récent Lucy, les autres réalisations de science-fiction de Luc Besson.
Un divertissement enlevé
Au-delà d’une reprise à gros budget d’un classique de la BD, Valérian promet d’être un film d’action au rythme trépidant. Reconnu pour ses talents de dialoguiste et de scénariste, le réalisateur a su piocher dans le riche univers original. Son film mêle ainsi à L’ambassadeur des ombres (dont il reprend la trame principale) des idées piochées dans d’autres albums (dont celui qui donne son titre au film). Il a également su s’attacher les services d’un duo de jeunes acteurs issus des film de super-héros : Dane DeHaan (Spiderman, Chronicle) et Clara Delevingne (une mannequin repérée au cinéma dans Suicide Squad ou Anna Karénine). Luc Besson fait également quelques jolies prises avec les apparitions de Rihanna, Ethan Hawke ou encore Mathieu Kassovitz. Côté scénario, il n’hésite pas à muscler l’action du film à grand renfort de courses poursuites et de fusillades. Le résultat ? Un des gros divertissements cinéma de l’été avec action, univers bariolé et effets spéciaux dans tous les sens.
Par Tristan Castel, le
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