Même s’il n’existe pas encore de traitement pour inverser les effets de l’Alzheimer, les scientifiques ont réalisé des avancées notables dans la compréhension de cette maladie dégénérative. Ainsi, l’espoir est encore permis, d’autant plus que les chercheurs ont passé avec succès la phase 2 des essais cliniques d’un vaccin pour prévenir l’Alzheimer.
Des résultats très prometteurs dans le ralentissement de la maladie d’Alzheimer
Pour les personnes génétiquement prédisposées à développer la maladie d’Alzheimer, la peur de perdre progressivement la mémoire peut être une pensée effrayante. Pire encore, il y a aussi la crainte de savoir que ce fardeau puisse peser sur les êtres chers, notamment sur les enfants auxquels on aurait également pu transmettre les gènes de la maladie. Ce qui est vraiment terrible concernant l’Alzheimer, c’est qu’il n’existe pas encore de traitement ou de remède contre cette maladie. Cependant, les scientifiques pensent qu’ils sont sur le point de créer un « vaccin » sûr pour la maladie d’Alzheimer. Ce vaccin pourrait notamment permettre de ralentir et peut-être même de prévenir complètement la maladie.
Actuellement soumis à un essai clinique de phase 2, le candidat-vaccin nommé AADvac1 est développé par la société de biotechnologie Axon Neuroscience. Selon les résultats rapportés dans la revue Nature Aging, le vaccin a produit des niveaux élevés d’anticorps qui ciblent et attaquent les protéines tau avant que ces dernières ne puissent former des enchevêtrements neurofibrillaires qui obstruent les neurones et endommagent la fonction cérébrale. Il faut savoir que les enchevêtrements neurofibrillaires, ainsi que les plaques formées par la protéine bêta-amyloïde, constituent les principales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
Notons que pour ces essais cliniques de phase 2 de l’AADvac1, les tests ont été menés sur 193 patients atteints de formes légères de la maladie d’Alzheimer. 117 participants ont effectivement été vaccinés avec l’AADvac1. Les participants restants ont servi de groupe témoin et ont donc reçu des placebos. Cette étude multicentrique de 24 mois avait pour but d’évaluer la sûreté du vaccin, avec des objectifs secondaires d’évaluation de l’immunogénicité, ainsi que l’efficacité en se basant sur les résultats cliniques et les biomarqueurs clés de la neurodégénérescence. L’essai a passé ces critères d’évaluation principale, le vaccin étant sûr et bien toléré, a rapporté l’European Pharmaceutical Review.
Des effets secondaires encore importants
Quoi qu’il en soit, il a été observé que 17 % des patients ayant reçu le vaccin ont été victimes d’effets secondaires graves, et 86,4 % d’entre eux ont eu des effets indésirables modérés. À titre de comparaison, 24 % de ceux qui ont reçu le placebo ont également rencontré des effets secondaires prononcés, et 81 % des effets moins graves. L’étude note également que les essais n’ont produit aucun avantage significatif en ce qui concerne les tests de réflexion, de raisonnement et de mémoire effectués sur l’ensemble du groupe de patients. Les chercheurs suggèrent que cela pourrait être lié au fait qu’il y avait trop peu de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer cliniquement diagnostiquée participant à l’essai.
Malgré tout, les chercheurs sont optimistes concernant l’AADvac1. « Notre essai de phase II a démontré avec succès les forces de notre actif principal AADvac1, un vaccin tau en bonne voie pour prévenir et traiter la maladie d’Alzheimer », a déclaré Michal Fresser, PDG d’Axon Neuroscience, dans un communiqué. « Les résultats confirment l’effet modificateur de l’AADvac1 sur la maladie et soutiennent les progrès d’Axon vers une étape pivot du développement clinique », a-t-il ajouté. Par ailleurs, les chercheurs ont tenu à noter que les résultats obtenus – les bons comme les mauvais – résultent d’un essai clinique de phase 2 relativement petit et précoce. Ainsi, il faudra attendre les essais de phase 3 pour un aperçu plus fiable du vaccin.
Pour Alzheimer le labo fait des essais clinique par contre pour covid à peine sorti deja injecte les labos avec l aide des gouvernements ont pris les habitants pour des cobayes en France avec un flacon qui au départ pouvait vacciné deux personnes puis trois paar mque de vaccins maaintenaantvaccination obligatoire pour tout le monde quitte à revaccines les gens