La lutte contre le réchauffement climatique est actuellement l’une des plus grandes préoccupations de nombreuses nations dans le monde. Parmi ces nations figurent les États-Unis, et le pays vient notamment d’inaugurer sa première installation qui permet d’extraire le CO2 de l’air.
Dans la lutte contre le changement climatique, avoir recours à des installations de captage du dioxyde de carbone de l’air figure parmi les initiatives les plus prometteuses pour changer la donne. Alors que de nombreux organismes travaillent déjà sur ce genre d’installation, l’entreprise américaine Heirloom Carbon Technologies a fait un grand pas en avant dans ce domaine. Elle a notamment mis en place la toute première installation commerciale capable d’extraire le carbone de l’air et de le stocker sous terre. Sa nouvelle installation se trouve à San Francisco.
Il est utile de préciser que d’autres installations de captage de CO2 dans l’air existent déjà à travers le monde. Cependant, ces dernières sont toutes utilisées pour capter le CO2 émis par des processus industriels très polluants, comme l’extraction de charbon. En ce qui concerne l’installation de Heirloom Carbon Technologies, aucun processus industriel parallèle n’est impliqué et le CO2 est directement capturé dans l’air ambiant. Pour rentabiliser l’installation, la société vend des crédits d’élimination de CO2.
Quant au processus utilisé par l’entreprise dans son installation, elle utilise du calcaire chauffé pour extraire le CO2 de l’air. Le calcaire chauffé est empilé verticalement dans des plateaux où il agit comme une éponge pour absorber le carbone. Le CO2 capturé est ensuite renvoyé dans un four où le carbone est extrait et le gaz est stocké sous terre ou séquestré dans le béton de manière permanente grâce à un partenariat avec l’entreprise CarbonCure Technologies. D’après les deux entreprises, leur installation est capable de capter jusqu’à 1 000 tonnes de CO2 par an. Par ailleurs, ce nouveau matériau simple et bon marché pourrait révolutionner la capture du CO2.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Futurism
Étiquettes: pollution, Etats-Unis, rechauffement-climatiqe