Les rhinocéros kényans vont maintenant être sous étroite surveillance : des puces électroniques permettront aux autorités de suivre leurs déplacements et ainsi traquer les braconniers pour éviter que ces pauvres bêtes continuent de souffrir. Explications.
La célèbre ONG WWF (World Wildlife Fund) a envoyé au Kenya des puces électroniques et des scanners afin de surveiller les rhinocéros qui sont victimes au même titre que les éléphants, du braconnage dans le but de vendre l’ivoire de leurs cornes. C’est un constat sans appel, si nous ne réagissons pas, certaines espèces comme les rhinocéros et plus tard les éléphants pourront être amenées à disparaître. Ces puces implantées dans les cornes pourront permettre de localiser les bêtes et par extension, les protéger de ce fléau.
Au Kenya, des chasseurs mal intentionnés, on fait du trafic d’ivoire un gagne-pain et c’est un marché plutôt fructueux. Le but étant, une fois les cornes retirées, de les vendre à prix forts par exemple à des dentistes ou encore à des sculpteurs. Ainsi, ces puces qui seront implantées dans 4 à 6 mois pourront avant tout être un moyen de dissuasion contre les braconniers. C’est une opération coûteuse mais c’est aussi le minimum que l’on puisse faire quand on sait que nous sommes responsable de la quasi-disparition des rhinocéros sur la planète. Le mois dernier, 80 éléphants ont été empoisonnés au cyanure au Zimbabwe pour se faire arracher leurs défenses. Les autorités font face à une délinquance de plus en plus fourbe et lâche pour faire fructifier leur marché.
L’agence Kenya Wildlife Service qui lutte contre le braconnage salue l’aide apportée par la WWF et espère que ceci ne s’arrêtera pas là : elle espère faire également avancer la législation afin de mieux lutter contre les braconniers. L’organisation kényane espère que des systèmes de surveillance plus sophistiqués comme des drones seront à l’avenir mis en place. Le Kenya aidé par la WWF et le gouvernement américain compte bien éradiquer ce sanglant massacre.
Chez DGS, on espère que ces puces permettront de réduire considérablement et que le braconnage ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Toutefois, c’est certain que le braconnage continuera pendant un moment avant que ces actions portent réellement leurs fruits et il faudra du temps pour que ces animaux puissent vivre en toute tranquillité. Faudrait-il renforcer encore plus les mesures de lutte contre les braconnier dans les pays les plus touchés par ce phénomène ?
Par Alexis Pommier, le
Source: Presse Citron