Contrôler des robots par la pensée pour faciliter le quotidien des personnes handicapés… un rêve qui est devenu réalité : une femme paralysée est parvenue à commander un bras robotique par la pensée ! Un exploit à découvrir sans attendre !
Cathy Hutchinsonn, tétraplégique depuis quatorze ans, a pu saisir une balle en mousse mais aussi un thermos de café et en boire, grâce à un bras robotisé qu’elle contrôlait par la pensée ! Pour cela, on lui a implanté une puce électronique dans le cortex moteur (qui contrôle les mouvements). Celle-ci est reliée à un minuscule socle placé sous la peau, lui même connecté à une prise placée sur la tête qui permet de transmettre les informations à un ordinateur. Ainsi, il suffit à Cathy d’imaginer bouger son bras paralysé, pour que les ondes électriques de son cerveau soient converties en impulsions électroniques puis transmises à l’ordinateur qui commande le bras.
Cet exploit, révélé le 16 mai dans le magazine Nature, résulte de la collaboration l’Université Brown (qui a mis au point l’implant), du département américain des Anciens combattants, de l’Institut américain de recherche en santé (NIH), du Massachusetts General Hospital et la Harvard Medical School et de l’Agence spatiale allemande (DLR) (qui a réalisé le bras robotisé). Comme le souligne John Donoghue, directeur de l’Institut des sciences du cerveau à l’université Brown, «C’est une avancée considérable de pouvoir contrôler les mouvements d’un instrument de ce type dans un espace en trois dimensions». Il s’agit d’une nouvelle application révolutionnaire pour ce système nommé BrainGate qui permet déjà aux personnes paralysées de communiquer via un ordinateur. Même si les mouvements manquent de précision, quelle évolution depuis 2006, où le système avait permis de déplacer une souris sur un écran d’ordinateur. Bien évidemment, les chercheurs tentent d’ores et déjà d’améliorer ce système, d’augmenter sa rapidité et de l’alléger. On espère de tout coeur que cela aboutisse et que des milliers de personnes puissent un jour en bénéficier !
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Par Alex Dobro, le
Source: Le Figaro