Après d’innombrables annonces, la fin du monde n’est plus prise au sérieux. La communauté scientifique est plutôt d’avis que notre planète puisse encore résister un certain temps aux problèmes liés à l’homme. Mais une étude prédit pourtant que la fin du monde pourrait arriver avant 2100 !
C’est dans un article de la revue Nature, sous le nom de Approaching a state-shift in Earth’s biosphere, que les résultats de cette étude ont été dévoilés. Elle n’a pas été très bien accueillie dans la communauté scientifique, qui y voit une nouvelle prédiction sans fondement. Pourtant, l’étude de la Simon Fraser University (SFU) de Vancouver se différencie des autres par la diversité de leurs données : des théories scientifiques, des modélisations d’écosystèmes et des preuves paléontologiques qui, pour la première fois, tendent à montrer la destruction de notre planète ! Selon Arne Moers, qui a piloté la recherche : « Le dernier point de basculement dans l’histoire de la Terre est apparu il y a 12.000 ans. C’est à l’époque où la planète est passée de la phase glaciale à celle actuelle, appelée inter glaciale. A ce moment, des changements biologiques les plus extrêmes menant à notre état actuel sont apparus en seulement 1.000 ans. C’est comme passer de l’état de bébé à l’âge adulte en moins d’une année. Et la planète est en train de changer encore plus vite aujourd’hui ». Selon l’étude, le seuil critique que la Terre ne doit pas dépasser est l’utilisation de 50% de ses ressources naturelles, à l’heure actuelle 43% ont déjà été exploitées !
En dehors de cette étude, tous les experts s’accordent sur le fait qu’il est urgent de changer les mentalités et nos habitudes. Il faudrait, pour commencer, pouvoir augmenter le développement durable, développer les énergies alternatives et prévoir une meilleure gestion de l’écosystème. D’après Arne Moers : « les hommes n’ont rien fait de réellement important pour éviter le pire car les structures sociales existantes ne sont juste pas les bonnes. C’est comme si on refusait d’y penser. Nous ne sommes pas prêts. Mes collègues ne sont pas juste inquiets. Ils sont terrifiés ». Un avenir qui ne semble pas radieux mais qui, d’après de nombreux scientifiques, pourrait s’améliorer.
Quel crédit accordez-vous à ce genre d’étude ?
Par Alex Dobro, le
Source: Maxisciences