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Surprise géologique : un nouveau trou apparaît dans le parc national de Yellowstone

Le résultat d’une explosion hydrothermale

volcan Yellowstone
— Vaclav Sebek / Shutterstock.com

Réputée pour son intense activité hydrothermale, Yellowstone a récemment accueilli un « nouveau venu » : un trou rempli d’une eau bleue crayeuse, dont la température dépasse les 40 °C.

Explosion hydrothermale

Cette nouvelle caractéristique géologique avait initialement été identifiée en avril dernier par des chercheurs de l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS). Mesurant environ 4 mètres de diamètre, elle est située dans une sous-section du Norris Geyser Basin, décrit comme « la zone thermale la plus chaude, la plus ancienne et la plus dynamique » du parc.

L’examen de ses bords, recouverts d’éclats de roche mesurant jusqu’à 30 centimètres de large et d’une fine couche de « boue sableuse gris clair à grains fins », a permis de confirmer qu’elle résultait d’une explosion hydrothermale.

Liés à l’activité sismique, au dégel saisonnier et à l’affaiblissement progressif du sol par des fluides hydrothermaux acides, de tels évènements se produisent lorsqu’une poche d’eau souterraine surchauffée se transforme en vapeur. L’augmentation de la pression va finir par faire sauter le couvercle rocheux, et ainsi donner naissance à ce type de cavités, remplies d’une eau riche en silice dans le cas de Yellowstone.

— © Mike Poland / USGS

Des signaux acoustiques révélateurs

Afin de retracer la chronologie de sa formation, les équipes de l’USGS se sont appuyées sur différentes sources, comprenant clichés satellite et données géophysiques collectées par les différentes stations de surveillance du parc national de Yellowstone.

Absent sur les images capturées fin décembre, le trou était clairement visible sur celles datant de janvier 2025. Le 13 février, il avait atteint sa taille actuelle.

L’analyse des relevés d’une station utilisant les infrasons pour mesurer l’activité hydrothermale a révélé plusieurs signaux acoustiques de faible intensité provenant de la zone du trou nouvellement formé. Ceux-ci ont été respectivement enregistrés le 25 décembre 2024, ainsi que le 15 janvier et le 11 février 2025, indiquant que la formation résulte d’une série de petites phases explosives, plutôt que d’un seul épisode violent.

Plus tôt ce mois-ci, un bison avait fini ébouillanté dans une source chaude du parc américain, sous les yeux des touristes.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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