Tromper son conjoint peut être très satisfaisant, selon une étude

La fidélité est un point clé dans une relation de couple saine et solide. Pourtant, malgré les grandes déclarations d’amour et les promesses de fidélité, de nombreux individus trompent leur partenaire. Selon une étude, ce serait parce que tromper son conjoint peut être extrêmement satisfaisant.

La réalité de l’infidélité n’est pas toute noire

Alors que les relations ouvertes deviennent une pratique de plus en plus populaire, dans la société occidentale, la fidélité reste une pierre angulaire dans une relation amoureuse durable. En effet, ne pas tromper son partenaire est très important à bien des égards, notamment en matière de confiance, d’intimité, de stabilité, mais aussi de santé et de sécurité. Pourtant, même si beaucoup de gens aspirent à ce genre de relation saine et durable, les statistiques montrent que 25 % des hommes mariés et 15 % des femmes mariées sont infidèles.

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Et dans la majorité des cas, l’infidélité au sein d’un couple marital aboutit souvent à la séparation et au divorce. D’une manière générale, on aurait ainsi tendance à considérer l’infidélité comme étant quelque chose de mauvais. Et nombreux sont ceux qui estiment que ceux qui sont infidèles devraient éprouver des remords et de la culpabilité envers le partenaire auprès duquel ils ont juré fidélité. Mais selon une nouvelle étude réalisée par les chercheurs de l’université Johns-Hopkins, c’est loin d’être le cas.

En effet, selon les résultats de l’étude publiée dans la revue Archives of Sexual Behavior, la plupart des hommes et des femmes qui trompent leur conjoint ne regrettent pas leur liaison et trouvent cela sexuellement et émotionnellement satisfaisant. Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont interrogé près de 2 000 utilisateurs d’Ashley Madison, un site Web populaire pour les personnes à la recherche de relations extraconjugales. Outre les questions sur leurs infidélités, les participants ont été interrogés sur l’état de leur mariage et sur leur bien-être général.

Une étude qui remet en question la conception habituelle de l’infidélité

Les résultats de l’enquête ont révélé que les personnes mariées qui ont des aventures les trouvent très satisfaisantes, expriment peu de remords et pensent que l’infidélité n’a pas nui à leur mariage. Elles ont même affirmé avoir des relations parfaitement saines. Elles ont également précisé que si elles aimaient profondément leur conjoint, elles n’éprouvaient pas assez de satisfaction sexuelle dans leur relation. De plus, l’insatisfaction sexuelle était la principale motivation à l’adultère observé dans l’étude, tandis que le manque d’amour et la colère n’étaient que peu cités.

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Autrement dit, cela suggère que l’infidélité n’est pas nécessairement le résultat d’un problème plus profond dans une relation. Ces résultats révèlent aussi le fossé entre la réalité de l’infidélité et la manière dont elle est généralement représentée. « Dans les médias populaires, les émissions de télévision, les films et les livres, les personnes qui ont des aventures ont cette culpabilité morale intense et nous ne le voyons pas dans cet échantillon de participants », a déclaré Dylan Selterman, auteur principal de l’étude, dans un communiqué. « Ces résultats brossent un tableau plus compliqué de l’infidélité par rapport à ce que nous pensions savoir », a-t-il ajouté.

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