Amateur de jeux indépendants ? Transistor est certainement l’œuvre vidéoludique qu’il vous faut ! Jeu de rôle aux millions de fans, cette magnifique création vous plonge dans la peau d’une chanteuse muette, héroïne d’un monde coloré à la direction artistique sublime. SooGeek vous dévoile les secrets de ce grand succès de la petite sphère indépendante.
Nous vous avions déjà parlé de cette petite perle vidéoludique qu’est Bastion, ce RPG fascinant aux graphismes envoûtants créé par Supergiant Games en 2011. 3 ans plus tard, le studio de développement américain remet le couvert en proposant un tout nouveau jeu de rôle aussi intéressant que le premier. En effet, Transistor vous emmène dans un monde futuriste et poétique dans lequel vous incarnez Red, une jeune chanteuse subitement attaquée par une organisation secrète nommée Camerata.
Abandonnée dans la rue, elle découvre non loin d’elle la dépouille d’un jeune homme, transpercé par une épée. Appelée Transistor, l’arme est capable de s’exprimer en utilisant la voix du défunt alors que, dans un même temps, l’héroïne se retrouve subitement muette. Cherchant à comprendre ce qui lui est arrivé, Red décide de revenir sur ses pas et comprend qu’elle a été la cible de de Camerata mais qu’au lieu d’en être la victime, c’est son ami qui est mort en tentant de la protéger.
C’est en explorant des décors somptueux inspirés du courant cyberpunk que le joueur doit satisfaire la soif de vengeance de son personnage, tout en cherchant à comprendre le but des agissements de la Camerata, étrangement liée au chaos qui s’installe dans la ville de Cloudbank via le Process, des robots qui cherchent à corrompre la ville.
Personne ne peut en douter, Supergiant Games est entièrement capable de créer des jeux dignes des plus belles peintures : en se promenant dans le jeu, Red dévoile un univers ponctué de touches de couleurs et dans l’ensemble, assez sombre. Le personnage parcourt des décors semblables à ceux d’un circuit électronique, guidé par la voix de Transistor qui lui dévoile au fur et à mesure les secrets du jeu. Ajoutez à cela une bande-son originale, créée spécialement pour l’occasion et vous obtenez une expérience magistrale, un peu addictive mais toujours embellie par le talent de la petite équipe du studio de développement. 12 personnes se sont relayées sur ce projet dont l’idée a germé à l’époque de la création de Bastion, 3 ans avant la sortie du jeu.
Attention toutefois, il ne s’agit pas d’un jeu uniquement basé sur l’exploration mais bel et bien d’un action RPG et Red doit faire face à des ennemis qui font leur possible pour l’empêcher de déjouer les plans de la Camerata. C’est à l’aide du Transistor qu’elle arrivera à ses fins : l’épée conserve des compétences gagnées durant les niveaux, que le joueur peut organiser selon son choix, en les utilisant, additionnant ou en les mettant de côté dans l’espoir de les utiliser plus tard. Un gameplay surprenant donc, et plein de surprise qui a su séduire de nombreux joueurs.
En effet, après avoir recueilli de nombreuses bonnes notes et avis positifs sur les sites internet dédiés aux jeux vidéo, Transistor a passé la barre symbolique du million de ventes un an et demi après sa commercialisation. Une superbe nouvelle pour le studio de développement qui couronne de succès son second opus.
Grâce à ses créations, Supergiant Games s’est fait un nom dans l’industrie vidéoludique et auprès des fans qui se regroupent en une communauté de plus en plus grande, reprenant les personnages et univers à leur compte dans de nombreux cosplays et illustrations. Transistor a apporté une nouvelle gloire au petit studio grâce à un gameplay et une direction artistique majestueuse. Chez SooGeek, nous avons du mal à décider lequel de Bastion ou de Transistor est notre préféré : quel est le jeu qui vous a apporté le plus de plaisir ?
Par JJJ, le
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