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Une nouvelle approche détruit les cellules cancéreuses avec une précision redoutable

Des tests complémentaires sur des souris n’ont révélé aucun effet secondaire majeur

cellules-cancer
— Aunt Spray / Shutterstock.com

Des chercheurs de Stanford ont démontré l’efficacité d’une nouvelle approche anti-cancer innovante. Associant deux protéines, elle pousse essentiellement les tumeurs à s’autodétruire.

Colle moléculaire

Certains gènes ont le potentiel de muter en oncogènes. Connus pour favoriser la prolifération cellulaire et perturber l’apoptose (mécanisme d’élimination des cellules endommagées ou anormales), ils constituent aujourd’hui une cible courante des traitements anticancéreux.

Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Science, Nathanel Gray et ses collègues se sont penchés sur une protéine oncogène appelée BCL6. Impliquée dans le lymphome diffus à grandes cellules B, celle-ci va se fixer sur l’ADN à proximité immédiate des gènes qui favorisent l’apoptose et les inhiber.

Afin d’éviter ce scénario, l’équipe a mis au point une « colle moléculaire » liant BCL6 à la protéine CDK9, qui va essentiellement « réactiver » ces gènes clefs. Une série d’expériences en laboratoire a montré qu’une telle technique permettait de détruire des cellules de lymphome avec une efficacité redoutable.

L’exposition de la molécule à 859 types de cancers différents a également révélé un degré remarquable de sélectivité.

— Christoph Burgstedt / Shutterstock.com

Pas d’effets secondaires majeurs

Des tests complémentaires sur des souris saines n’ont révélé aucun effet secondaire majeur. Contrairement à la radiothérapie et la chimiothérapie, l’approche semblait essentiellement laisser les cellules non cancéreuses indemnes.

Évaluant actuellement l’efficacité du composé sur des rongeurs atteints d’un lymphome diffus à grandes cellules B, l’équipe prévoit d’adapter le mécanisme afin de cibler d’autres protéines oncogènes et ainsi traiter de façon extrêmement ciblée un vaste éventail de formes de cancer.

En juillet dernier, des chercheurs de Yale avaient dévoilé une approche « cheval de Troie » à même de traiter un vaste éventail de tumeurs, sans endommager les tissus sains environnants.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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  • Salutations , je n’ai rien contre l’innovation pourvu que celle ci soit profitable pour l’humanité, profitable en santé et non pour le compte bancaire. Hors aujourd’hui, le constat est alarmant, les labos sortent de nouvelles molécules à prix d’or. Je suis plutôt favorable aux idées de Raoult , de ré-orienter les molécules pour d’autres pathologies , là en l’occurrence , le bleu de méthylène qui visiblement fait des miracles contre le cancer (je dégrossis) . Nous arrivons à une fin de cycle capitaliste, une nouvelle ère s’ouvre à nous et j’en attends qu’elle soit plus humaine, dans le partage de la connaissance, le partage tout court.