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Un touriste arrêté pour avoir gravé son nom dans une maison à Pompéi

L’homme a endommagé un mur de la maison des Ceii, célèbre pour ses magnifiques fresques

Maison Pompei
Image d’illustration — © Mentnafunangann / Wikimedia Commons

Un touriste kazakh a vandalisé l’une des anciennes maisons de Pompéi en y gravant son nom sur un mur en plâtre. Diana Bizhanova, de l’agence de presse kazakhe Kazinform, rapporte que les autorités ont rapidement arrêté l’homme, qui avait gravé les lettres « ALI » sur le mur de la maison des Ceii, située dans le parc archéologique de Pompéi.

Découverte au début du XXe siècle, cette maison appartenait probablement à Lucius Ceius Secundus, un riche magistrat dont le nom est inscrit sur le site. La demeure, préservée sous les cendres de l’éruption du Vésuve en 79 après J.-C., est renommée pour ses fresques éclatantes et son architecture unique.

L’incident s’est produit durant le week-end, et les services de sécurité du parc archéologique ont rapidement alerté les carabiniers, stationnés à proximité. Les forces de l’ordre sont intervenues et ont arrêté le touriste sur place. « Il s’agit d’un acte très grave qui nécessitera des sanctions sévères », a déclaré Gennaro Sangiuliano, ministre italien de la Culture, déplorant une fois de plus les dommages causés à un patrimoine artistique et culturel précieux.

La maison des Ceii est particulièrement appréciée pour ses fresques restaurées, représentant des scènes d’animaux et de chasseurs africains près du Nil.

Ce vandalisme s’ajoute à une série d’incidents similaires touchant des monuments historiques. Des sites comme Herculanum, un temple bouddhiste au Japon, et même le Colisée à Rome ont récemment été vandalisés par des touristes. En réponse à ces actes, l’Italie a adopté une nouvelle loi en janvier, augmentant l’amende maximale pour ces délits de 16 000 à 43 000 dollars.

Le touriste kazakh a été libéré après avoir accompli les formalités nécessaires avec les forces de l’ordre, mais devra payer une amende pour ses actions. L’affaire sera traitée de manière administrative, sans poursuites pénales. Grâce à la législation renforcée, les auteurs de tels actes seront désormais tenus de rembourser les frais de restauration des dommages causés. Par ailleurs, un archéologue découvre les traces de 200 habitants de Pompéi qui ont survécu à l’éruption du Vésuve.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Source: Smithsonianmag

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