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Des archéologues mettent au jour un tombeau caché dans l’ancienne cité de Pétra

Une trouvaille archéologique majeure

Tombeau Petra
— Vova Shevchuk / Shutterstock.com

Devant le plus célèbre bâtiment de la cité antique de Pétra, dans le sud de la Jordanie, une équipe d’archéologues a découvert un tombeau renfermant une dizaine de squelettes.

Pétra continue a révéler ses secrets

Taillée dans les parois rocheuses du désert jordanien, Pétra s’étend sur plus de 264 kilomètres carrés et comprend des centaines de monuments. On estime que cette cité fondée par les Nabatéens, peuple nomade arabe, aux alentours du Ve siècle avant notre ère, abritait plusieurs dizaines de milliers d’âmes à son apogée, autour de l’an 50.

Redécouvert en 1812 par l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt, cet ancien carrefour commercial se distingue à la fois par son architecture, ses nombreux tombeaux et son système hydraulique sophistiqué.

En amont de travaux visant à mieux contrôler les eaux de crue, des chercheurs se sont appuyés sur la télédétection électromagnétique et radar pour étudier l’état de ses sols. Au pied du « Trésor », monument le plus emblématique de Pétra doté d’une façade monumentale de 43 mètres de haut, ceux-ci ont détecté une structure cachée à la forme évocatrice.

Après avoir reçu l’autorisation du gouvernement jordanien, ceux-ci ont commencé à creuser et ont rapidement dégagé ce qui s’apparentait à l’entrée d’un tombeau. À l’intérieur, ils ont trouvé douze squelettes, dont l’un tenait un calice en céramique, ainsi que de nombreux artefacts funéraires en bronze et en fer.

Une trouvaille archéologique majeure

Cette sépulture intacte constitue une découverte archéologique majeure. Selon l’équipe, la plupart des sépultures mises au jour à Pétra étaient vides ou perturbées.

« Peu de vestiges ont été trouvés dans les tombes en raison de leur utilisation et de leur réutilisation au cours des deux derniers millénaires », explique Tim Kinnaird, géologue à l’université de St Andrews.

La datation des sédiments entourant l’enceinte du tombeau indique que celui-ci a été construit au début du premier siècle de notre ère, lorsque Arétas IV, ou « Philopatris », administrait le royaume nabatéen.

Par Yann Contegat, le

Source: Cosmos Magazine

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