La mode est aux to-do list : des listes de tâches à accomplir. C’est pourquoi le bullet journal a autant de succès. Pourtant, nos listes continuent de s’allonger. Elles se remplissent plus vite que nous cochons les tâches réalisées. Alors, si nos to-do list deviennent accablantes, il est peut-être temps de faire le tri. Et pourquoi pas, de créer une liste des choses à ne pas faire ! Une « to-don’t list ».
TO-DON’T LIST, LA LISTE DES CHOSES À NE PAS FAIRE
Alison Rimm, rédactrice pour la revue américaine Harvard Business Review, a une technique insolite pour maximiser la gestion de ses tâches et en faire plus. Ainsi, elle n’utilise pas une seule liste. Ni deux. Mais bien trois listes différentes ! Sa première liste regroupe tous les articles importants qu’elle doit rédiger, sans date limite.
Au quotidien, cette liste peut être transposée avec les exemples suivants : « acheter plus de chaussettes », ou encore « planifier des vacances ». Sa deuxième liste concerne ses urgences, des tâches à réaliser le plus rapidement possible. Enfin, sa troisième liste est peut-être la plus importante de toutes. Il s’agit de sa « to-don’t list », une liste des choses à ne pas faire !
Toutefois, il faut faire attention. Il ne s’agit pas de noter des choses que l’on ne devrait pas faire, comme « arrêter de traîner sur Facebook ». En effet, Alison Rimm y note les choses qu’il serait tentant d’ajouter à l’une de ses deux autres listes, mais pour lesquelles elle n’a pas le temps. Il s’agit donc d’une liste de tâches à déléguer à d’autres. Des éléments qui ne correspondent pas à ses objectifs. Ou alors, des tâches moins importantes que celles qui figurent sur les autres listes.
COMMENT « NE PAS FAIRE » ?
Le concept de la liste des choses à ne pas faire vise à établir des règles. Mais aussi, à rester fort face à la tentation. Ainsi, elle transforme « je ne peux pas sortir ce soir, je travaille demain » en « je ne sors pas les soirs de semaine ». Jocelyn Glei, experte en productivité, a également sa propre version de la « to-don’t list ».
Pour elle, il s’agit d’éliminer certaines pratiques au travail pour maximiser sa productivité et son efficacité. Par exemple, sa liste contient « je n’écoute pas de musique avec des paroles ». Qui n’a jamais lancé une chanson et s’est retrouvé à fredonner – voire chanter à tue-tête – plutôt que de travailler ?
Jocelyn Glei a également ajouté à sa liste « je ne traite pas les courriels de gens que je ne connais pas comme étant urgents ». Ou encore, « je ne travaille pas après 18h ». Bien sûr, la liste des choses à ne pas faire est personnelle, elle doit refléter vos priorités. Et ses adeptes le garantissent : son utilisation transformera votre vie professionnelle !
Moi je m’en fous, je suis à la retraite. Après mettre interdit tellement de choses toute ma vie, à 71 ans, je fais enfin ce que je veux. Élever 4 enfants seule en jonglant avec les jobs: fini pour moi ! Je joues à World of Warcraft pendant des heures, jours et nuit. Je mange quand j’ai faim, je dors quand j’ai sommeil. Je commande tout en Chine sur le net, pour faire chier l’économie française, vu que « l’autre » ne se gène pas à augmenter la dette de la France. Alors pas besoin de liste. Juste un slogan: » fais ce que tu veux, ce qui te fais plaisir! » 😉