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Découverte d’un temple vieux de 5 000 ans caché sous le sable au Pérou

Des sacrifices humains y étaient probablement réalisés

Temple Perou
Image d’illustration — Barbara Ash / Shutterstock.com

Des archéologues ont annoncé la mise au jour des vestiges d’un temple plurimillénaire, ainsi que d’ossements humains, dans le nord-ouest du Pérou.

Une structure à plusieurs étages

Ces découvertes sont intervenues sur le complexe archéologique de Los Paredones de la Otra Banda-Las Ánimas, dans le district de Zaña. Selon le communiqué officiel, elles incluent les murs bien conservées d’une structure à plusieurs étages, à l’intérieur de laquelle se trouvaient plusieurs sépultures.

Réalisées début juin, les excavations ont révélé qu’elles renfermaient, en plus des restes de trois individus adultes, des offrandes soigneusement enveloppées dans des tissus. Ce qui renforce l’idée qu’il s’agisse d’un site cérémoniel, où des sacrifices humains étaient probablement réalisés.

« Nous avons également trouvé les vestiges de ce qui aurait été un escalier central grâce auquel on pouvait monter sur une sorte d’estrade dans la partie centrale du temple », a déclaré l’archéologue Luis Armando Muro Ynoñán. « Il s’agit probablement d’une enceinte religieuse vieille de 5 000 ans, aux murs faits de terre argileuse. »

Les décorations murales incluent des frises élaborées représentant des figures anthropomorphes avec des corps humains, des têtes d’oiseau, des traits félins et des griffes de reptile, ainsi qu’un enduit fin orné de motifs picturaux.

D’autres découvertes associées à la culture Moche

Cette campagne de fouilles a également révélé une structure massive et la sépulture d’un enfant âgé de 5 ou 6 ans, associées à la culture Moche, ayant prospéré le long de la côte nord-ouest du Pérou entre le Ier et le VIIe siècle de notre ère.

Antérieure à l’apparition de l’écriture dans cette région, celle-ci est principalement connue pour ses réalisations architecturales, sa pratique des sacrifices humains et son artisanat raffiné (céramique, bijoux…).

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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