Depuis que le rover Curiosity a pour la première fois arpenté les étendues désertiques de la planète rouge en 2012, les scientifiques n’ont cessé de faire de nouvelles découvertes. L’hypothèse qu’une vie sur Mars avait existé se confirme à l’aide des informations géologiques collectées sur place. L’interprétation de ces données confirme que la planète voisine est passée d’un environnement plus humide à une période sèche.
Un article de Phys.org publié le lundi 7 octobre 2019 relate que des scientifiques ont découvert des roches enrichies en sels minéraux. Curiosity était descendu vers la base du cratère Gale qui recèle des données précieuses sur les conditions climatiques sur Mars. La découverte de ces roches confirme l’existence d’étangs qui avaient subi des cycles de sècheresse et de débordement.
Curiosity arpente actuellement le mont Sharp, un ensemble de roches superposées causé par les fluctuations climatiques sur Mars. Sur le cratère Gale, l’eau et le vent ont en effet transporté des sédiments qui ont rempli le bassin, couche par couche. Ce processus a duré longtemps sur la planète rouge. Chaque couche révélera donc des données différentes sur l’environnement martien.
Une grande période de sécheresse se produit sur Mars
Le parcours du rover Curiosity depuis 2017 sur les roches sédimentaires appelées « Sutton Island » révèle que le climat martien était passé par des périodes de sécheresse intermittentes. La découverte de sels minéraux sur l’île de Sutton indique cependant qu’il existait un cycle climatique plus humide.
Les sels minéraux découverts sur l’île de Sutton et sur le cratère Gale confirment donc que le climat martien passe par une longue saison de sécheresse à humide. Ashwin Vasavada, scientifique du projet Curiosity, indique cependant que cette tendance ne s’est pas produite de manière linéaire mais plutôt désordonnée.
L’interprétation des données collectées se limite aux couches de sédiments plats. Les analyses effectuées par Curiosity sur l’île de Sutton et sur le cratère Gale ne portaient que sur des prélèvements sur des sédiments à la base des structures. La prochaine étape consiste désormais à étudier les différentes couches qui dévoileront d’autres informations sur le climat martien.
La recherche de couches inclinées
Jusqu’à présent les recherches géologiques révèlent que l’environnement sur la planète rouge passe d’un cycle de sécheresse à un autre plus humide. Des données supplémentaires seront prochainement apportées par Curiosity. Chris Fedo, spécialiste des couches sédimentaires à l’université du Tennessee, indique en effet que le Rover traverse une zone rocheuse différente de la base du cratère Gale.
Cette structure rocheuse se compose de sédiments de couches inclinées formés dans un environnement à haute énergie où les cours d’eau et le vent sont plus présents. L’existence d’argile sur cette zone révélerait entre autres des informations sur le stade intermédiaire entre les deux périodes climatiques sur Mars.
Par Andy Rakotondrabe, le
Source: Phys.org
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Je résume : Vénus a été habitable, voire habitée – Mars, aussi. Partout, des traces de catastrophes plus ou moins naturelles, éliminant le vivant, déplaçant peut-être des occupants ?
Dans le genre « on exploite, on détruit tout », ça nous rappelle vaguement nos propres « talents » … non ?
Non…pas vraiment, tu fais des amalgames trop facilement…
On pourra nous détruire, voir même l’écosystème actuel, mais on n’est pas capable d’arrêter la Vie