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Des chercheurs américains ont trouvé des centaines de substances chimiques non caractérisées dans des produits de vapotage, ainsi qu’une poignée de composés connus et considérés comme potentiellement nocifs.
Des résultats surprenants
Publiée dans la revue Chemical Research in Toxicology, l’étude est la première à fournir une analyse approfondie et non ciblée des composés présents dans les liquides et les aérosols de vapotage en utilisant la chromatographie liquide/spectrométrie de masse à haute résolution. Quatre e-liquides populaires ont été testés, ainsi que des aérosols générés par un modèle de e-cigarette jetable, deux recharges et un mod.
« Les précédentes recherches comparant les e-cigarettes aux cigarettes normales ont montré que les contaminants de la cigarette sont beaucoup plus faibles dans les e-cigarettes », explique l’auteur principal de l’étude, Carsten Prasse. « Le problème est que les aérosols des e-cigarettes contiennent d’autres produits chimiques totalement non caractérisés qui pourraient présenter des risques pour la santé que nous ne connaissons pas encore. De plus en plus de jeunes utilisent ces e-cigarettes et ils doivent savoir à quoi ils sont exposés. »
Près de 2 000 composés chimiques différents ont été trouvés par les chercheurs, dont une grande majorité n’ont pas été identifiés. Six substances potentiellement nocives ont pu être caractérisées : deux arômes liés à une irritation respiratoire, trois produits chimiques industriels (dont un pesticide) et, plus inhabituel, de la caféine, qui était présente dans les quatre e-liquides testés.
La détection de composés de type hydrocarbure condensé dans les aérosols de vape, généralement associés à la combustion des cigarettes classiques, a constitué un autre résultat inattendu pour les chercheurs.
« Les gens doivent simplement savoir qu’ils inhalent un mélange très complexe de substances chimiques »
Ces recherches ne sont pas les premières à trouver des produits chimiques potentiellement dangereux dans les liquides pour cigarettes électroniques, mais il est important de noter qu’elles visent spécifiquement à mettre en évidence toute trace de produits chimiques, et ne permettent pas de quantifier leur nocivité dans le contexte du vapotage.
Bien que son étude ne fasse aucune comparaison entre les dommages causés par le vapotage et le tabagisme classique, Prasse rappelle que les cigarettes électroniques ne doivent pas être considérées comme une alternative « saine » à ce dernier. « Les gens doivent simplement savoir qu’ils inhalent un mélange très complexe de substances chimiques lorsqu’ils vapotent, dont nous ignorons en grande partie les effets sur l’organisme. »
Par Yann Contegat, le
Source: New Atlas
Étiquettes: cigarette-electronique, e-cigarette, substance, produit chimique
Catégories: Actualités, Santé
Interessant , mais quel sont ces produits toxiques???
1 – une seule étude
2 – soupçon de financement par l’industrie du tabac.
Ça fait déjà deux produits toxiques.
Vous parlez bien de la thérapie génique à ARN, non?
Article très interessant, mais qui mérite quelques précisions. Le titre est un peu « putaclic » car il fait croire que tous les e-liquides contiennent des substances nocives. En cherchant un peu sur le net (environ 3 secondes de son temps), on tombe sur l’article d’origine. Et on découvre que ces tests ont été réalisés sur seulement 4 marques : Mi-Salt, Vuse, Juul et Blu. Ce sont des e cigarettes jetables, souvent d’ailleurs fabriquées par l’industrie du tabac. British American Tobacco (Lucky Strike par exemple) fabrique la Vype, Reynolds Tobacco la Vuse (ici testée selon l’article). En fait comparer les cigarettes electroniques d’origine (1 batterie+1 clearo) avec ces cigarettes jetables, est comme comparer du caviar avec des oeufs de lump. Il est vrai et fort probable que ce scientifique ait raison et qu’un futur scandale sanitaire arrive dans quelques années sur la nocivité des cigarettes electroniques jetables. Ils communiquent sur le côté sain, alors qu’ils ajoutent des substances nocives (ces entreprises le font depuis des décennies avec la vraie cigarette). MAIS faire croire que TOUTES les cigarettes électroniques sont novices est juste idiot. Quand on choisit un eliquide français (hyper contrôlé avec des normes Européennes) ou qu’on se fabrique son propre e liquide comme moi, la composition d’un e liquide est : une base neutre (Propylene Glycol+glycérine végétale) + arome alimentaire + nicotine. En clair : aucun adjuvant / additif.
En bref : un peu de précision ne tue pas, afin que les lecteurs puissent se faire un vrai avis, sur la base d’information précise, plutot qu’un titre raccoleur et lapidaire faisant croire à un scoop sur une dangerosité de certains produits.
Enfin, Carsten Prasse est un spécialiste du genre vis à vis de ce genre d’étude : en 2018 il étudiait la dangerosité des produits dans l’eau du robinet. Cela méritait t’il d’interdire l’eau du robinet ? 🙂
quelles sont vos intérêts ? qui vous sponsorise ? vous nignorez pas que la nocivite est liée auproduit, à sa concentration n?
vous n indiquez pas la temperature du vapotage
du bruit pour faire parler et decridibiliser ??
J’imagine avec beaucoup de plaisir et d’amusement le savant fou en train de mélanger 2000 produits pour produire des arômes pour e-cigarette… Un peu d’Uranium 235, un peu de radon, un peu de Césium radioactif, une pointe de pesticide, une touche de glyphosate, une cuillère à café de diesel, de l’huile de friture, du jus de piles, etc… Totalement anti-rentable mais amusant à imaginer.
Je pense aussi, rêveur, qu’en respirant j’inhale des produits chimiques complexes dont le potentiel cancérigène est avéré, et puis je vapote un peu avec des produits de qualité qui ne sont pas composés en Chine sur un cahier des charges « au moins cher possible pour maximiser les profits » européen ou américain…