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Découvrez le monde fantastique de Roshar dans The Stormlight Archive, une saga littéraire en tout point remarquable

Lorsque Robert Jordan meurt en 2007 après avoir écrit sa saga légendaire The Wheel of Time pendant dix-sept ans, c’est Brandon Sanderson qui fut choisi pour achever le récit à sa place sur trois derniers livres alors qu’il entame son propre cycle du nom de The Stormlight Archive. Dans ce monde aux conditions climatiques terrifiantes, les hommes se divisent en classe sociale selon la couleur de leurs yeux. Lumière sur l’un des grands cycles de fantasy des années 2010.

 

Dans les jours qui suivent la sortie de The Way of Kings durant l’été 2010, le livre se place déjà sur la liste des best-sellers du New York Times. Les fans de la première heure qui suivent Sanderson depuis plusieurs années deviennent rapidement une minorité devant tous les nouveaux lecteurs que ce placement entraîne. Le concept est déjà bien ancré dans l’esprit de l’auteur avec dix livres de prévus, divisés en deux sets de cinq livres, chacun se concentrant sur un éventail de personnages et prenant un point de vue différent. Il faudra attendre presque quatre ans pour avoir le deuxième tome, Words of Radiance en 2014.

 

 

L’action se déroule dans le monde de Roshar, où des tempêtes éclatent quotidiennement et où un orage passe inlassablement sur le monde d’est en ouest. Après l’orage viennent des pluies plus ou moins fortes et avec la pluie l’humidité. Cela entraîne naturellement une diversité de faune et de flore complètement différente de ce que l’on a l’habitude de voir dans des cycles fantastiques habituels et l’environnement du monde est l’un des premiers acteurs des livres. D’après la mythologie de cet univers, ces orages éternels sont là depuis l’origine du monde.

La légende raconte que dans des temps anciens, une guerre éclata entre des êtres surpuissants, les Voidbringers et les Almighty. Pour contrer un assaut des premiers, les Almighty forgent des armures et des armes magiques nommées Shardplates et Sharblades. Des guerriers élus en prennent ensuite possession pour livrer bataille aux agresseurs qu’ils parviennent à défaire. Plus tard, ces chevaliers devinrent eux-mêmes malveillants et trahirent l’humanité avant de disparaitre. Eux ne furent plus jamais vus, mais leurs artéfacts sont toujours en Roshar.

 

 

Forcément, les différentes régions et seigneurs veulent s’approprier les armes et les armures pour leurs propres causes et les artéfacts deviennent la source de guerres et de mort durant des siècles. L’histoire du premier livre nous fait suivre les aventures de trois protagonistes : Kaladin, Dalinar et Shallan. Chacun assez captivant pour avoir son propre roman. Leur parcours est idéal pour ouvrir le cycle censé contenir dix livres, car il permet avant tout au lecteur de s’immerger dans le monde de Roshar et d’en découvrir ses mystères, ses principes et son fonctionnement.

Comme d’habitude avec Sanderson, l’utilisation des éléments fantastiques comme la magie est la plus réaliste possible, avec une vraie réflexion dernière pour ancrer le lecteur dans l’univers. Les personnages prennent vie devant les yeux du lecteur alors que l’on apprend à connaître leurs qualités et leurs défauts, leur passé et leurs ambitions. Les scènes d’action sont dynamiques et font défiler les pages à grande vitesse tout en laissant une forte impression. Au-delà de tout ça, c’est avant tout le monde de Roshar lui-même qui nous enchante par son originalité et sa cohésion avec chaque élément du récit.

 

 

Depuis son commencement en 2010, The Stormlight Archive est déjà devenu une référence et a, selon beaucoup de critiques, le potentiel de devenir l’une des grandes séries de fantasy de notre époque. Inutile donc de préciser que n’importe quel amateur du genre devrait se procurer le premier tome pour se faire son propre avis et certainement rejoindre celui de la majorité. Brandon Sanderson ne déçoit jamais et il ne compte pas commencer avec son nouveau cycle. Avez-vous connu Sanderson par ses propres romans ou par son implication dans l’oeuvre de Robert Jordan ?

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