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Décryptez l'histoire de StarCraft II à travers les trois volets qui composent ce jeu en tout point impressionnant !

Il aura fallu attendre plus de douze ans pour donner suite au légendaire StarCraft, le RTS de Blizzard devenu le pilier du genre et l’un des premiers jeux à développer une véritable scène esport. Pour le second épisode, Blizzard voit les choses en grand avec une trilogie de jeux, chaque volet spécifique à l’une des trois races jouables dans l’univers de StarCraft. SooGeek vous fait vivre ou revivre cette trilogie épique.

 

C’est en démarrant la production de StarCraft II que Blizzard se rend rapidement compte qu’un seul jeu ne pourra pas contenir l’ensemble des histoires prévues. L’ambition étant de créer une campagne pour chacune des trois races du jeu afin de pouvoir étendre la mythologie, l’univers et la complexité des personnages. Il est cependant important de noter que même si l’intérêt financier est évident, les deux jeux qui suivent le premier coûtent seulement les deux tiers du jeu de base, bien qu’ils soient plus que de simples expansions.

 

 

Si StarCraft est connu, c’est bien entendu pour son mode multijoueur. Oui, l’histoire est géniale, la direction artistique fascinante et la narration impeccable, mais c’est avec les matchs en ligne que les joueurs du monde entier finissent par passer des jours, des mois et des années de leur vie à affronter des Zergs, des Terrans ou des Protoss. Il s’agit là des trois races autour desquelles gravite la narration de StarCraft. Chacune avec sa propre histoire, sa culture, sa biologie et surtout ses unités. Le gameplay est extrêmement différent suivant la race choisie par le joueur et les possibilités d’action au cours d’un match innombrable.

Pour construire une armée digne de ce nom, il faut d’abord accumuler des ressources de minerais et de gaz pour construire des bâtiments qui vous permettront d’entrainer des unités et de fabriquer des véhicules de guerre. Si chaque race a ses faiblesses et ses forces, l’équilibre du jeu est certainement le point crucial au bon développement de la communauté et de l’esport. Ce n’est pas réellement une histoire de pierre-feuille-ciseaux entre les trois races puisqu’elles sont avant tout définies par les nombreuses unités dont elles se composent. C’est donc une multitude de pierre-feuille-ciseaux entre les différentes unités du jeu là où l’ensemble d’une partie de StarCraft ressemble davantage à une partie d’échecs où il faudra prévoir la bonne unité au bon moment à gérer la bataille tout en poursuivant la gestion de ses structures.

 

 

Les Terrans est l’équivalent de la race humaine et sont le résultat d’une expédition de colonisation venue de la Terre il y a déjà fort longtemps. Au programme : grosses armures, encore plus gros fusils, tanks, vaisseaux furtifs et cuirassés. Ensuite viennent les Zergs, une race insectoïde à la conscience collective qui semble tout droit sortie d’un marécage d’il y a plusieurs centaines de millions d’années. La reine dirige tout un éventail de gastéropodes effrayants, de mantes aériennes, de cafards géants capables de se régénérer et de tunnels organiques pour traverser de grandes zones. Enfin, les Protoss, une race alien à la technologie largement plus avancée que les autres qui utilise l’énergie psionique pour alimenter leurs unités à la puissance dévastatrice.

En 2010 sort le premier épisode intitulé Wings of Liberty, se concentrant sur les Terrans. On y suit la révolte de Jim Raynor contre le gouvernement Terran et son histoire avec Sarah Kerrigan, une soldate sans pareil qui finira capturée par les Zergs. De l’autre côté, l’ancien ami et collègue de Raynor, Tychus Findlay, est encore emprisonné depuis bien avant le début du jeu. Mais au début de ce dernier, il est libéré justement pour arrêter nos deux protagonistes. Le jeu réintroduit toutes les mécaniques de base déjà établies dans le premier jeu, mais avec des améliorations à tous les niveaux pour assurer la transition de l’énorme fanbase vers le nouveau jeu.

 

 

Trois ans plus tard, c’est Heart of the Swarm qui fait son apparition pour nous donner la perspective Zerg du conflit. Capturée par les Zergs, Kerrigan avait été infectée par l’espèce insectoïde pour devenir leur reine. Mais lorsque Raynor parvient à la sauver, la conscience collective Zerg alors en plein assaut sur le secteur galactique s’écroule et l’armée se fracture en plusieurs essaims. Le focus est cette fois clairement placé sur Kerrigan pour ce qui est de l’histoire principale alors que le multijoueur connaît de grosses mises à jour améliorant la qualité graphique du jeu, apportant de nouveaux éléments de gameplay sur les cartes et surtout intégrant de nouvelles unités révolutionnant le metagame.

Fin d’année 2015, c’est le dernier volet très attendu par les fans qui vient compléter la trilogie. Legacy of the Void vous plonge dans l’univers à la fois futuriste et mystique des Protoss. Beaucoup de personnages secondaires cultes jouent un rôle capital dans l’histoire comme Amon et Zeratul. Ce dernier devait d’ailleurs être le héros de l’histoire, mais fut remplacé par Artanis, un guerrier légendaire souhaitant unifier son peuple et retrouver la gloire d’antan propre à sa race. Au niveau du gameplay, outre les nouvelles unités, Blizzard met l’accent sur le micro (c’est-à-dire la gestion d’unités, à l’inverse du macro qui caractérise la gestion des bâtiments et de la production) pour accélérer le dynamisme du jeu dans les premières minutes de matchs.

 

 

StarCraft passionne ses joueurs depuis 1998 avec un jeu qui fut longtemps considéré comme inégalable. Pourtant, il est clair que StarCraft II et ses trois volets sont parvenus à faire passer le genre du RTS au niveau supérieur. On le considère parfois comme le jeu d’échecs des joueurs et ce n’est pas pour rien. Avec un gameplay équilibré à la perfection et un niveau professionnel nécessitant des joueurs s’entraînant plus de dix heures par jour, StarCraft est devenu l’exemple même du jeu facile à jouer, mais difficile à maitriser. À quelle race de l’univers StarCraft prêtez-vous allégeance ?

Par Florent, le

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