Avez-vous déjà entendu parler de Solatorobo ? Exclusivité de la Nintendo DS, ce titre vous fait décoller de votre fauteuil afin de parcourir un monde où chiens et chats cohabitent, se déplacent sur 2 pattes et pilotent des mechas. Tout cela dans un univers visuel enchanteur entre le film d’animation japonais et l’aventure fantastique. SooGeek vous fait prendre de la hauteur pour découvrir cette petite pépite qui a étonné à plus d’un titre tout en exploitant au mieux les capacités de la portable de Nintendo.
Bienvenue au cœur de l’État de Sheperd. Situé sur plusieurs îles célestes, ce pays hors du commun est un havre de paix où vivent les Caninus et les Felinekos, des créatures anthropomorphiques aux allures de chiens ou de chats. C’est dans ce coin reculé niché entre les nuages que vit Red Savarin, un jeune chasseur Caninu de 17 ans. Avec sa sœur adoptive Chocolat, il accomplit différentes missions afin de pouvoir vivre. Pour cela, il peut compter sur Dahak, son mecha oiseau qui peut voler mais aussi soulever des objets. Mais lors d’une mission, sa vie tranquille va être chamboulée à cause d’un étrange médaillon et d’Elh, une Felineko possédant des pouvoirs magiques. Commence alors pour les 3 compagnons une quête mystérieuse pour sauver Sheperd mais aussi découvrir les origines d’un étrange projet.
Si l’univers du titre vous semble familier avec ses habitants animaux et ses mechas, c’est que vous avez joué à Tail Concerto sur PlayStation. Titre peu connu dans nos contrées, Solatorobo en est pourtant très largement inspiré. Vous y retrouvez un monde similaire (Little Tail Bronx), des habitants canins et félins ainsi qu’une technologie rappelant le steampunk. Mais les ressemblances s’arrêtent là car contrairement à son père spirituel, Solatorobo vous propose de vivre une aventure hors du commun en plein ciel.
Développé par CyberConnect2 (qui avait déjà travaillé sur Tail Concerto), Solatorobo : Red the Hunter est un RPG sorti sur Nintendo DS en 2011. Et le jeu a tout ce qu’il faut (et même plus) pour conquérir les fans du genre comme les néophytes, à commencer par des graphismes impressionnants pour de la DS première du nom. Ils vous émerveillent dès les premières secondes du jeu en vous dépeignant un monde à la fois joyeux et coloré, digne de certains classiques de l’animation nippone.
Entre les petites ruelles perdues dans la nature, les îles volantes et la technologie mêlant le steampunk et la robotique, l’État de Sheperd vous pousse inévitablement à l’exploration tant les décors sont beaux. Une beauté qui se retrouve en jeu, mais aussi dans ses cinématiques réalisées par le studio Madhouse (connu entre autres pour les versions anime de Ninja Scroll, Death Note ou One-Punch Man). Particulièrement bien animées, elles vous donnent littéralement l’impression de regarder un film sur votre console, d’autant que son univers et son personnage pilote ne sont pas sans rappeler des films comme Le Château dans le ciel ou Porco Rosso. Une première vraie bonne surprise qui se prolonge une fois que vous prenez les commandes de Red et de sa machine.
Faciles à prendre en main, les contrôles du jeu ont été pensés pour rendre l’utilisation du mecha ou de Red instinctif. En une simple action, vous pouvez déplacer les personnages, les faire interagir ou les faire combattre. L’immersion est ainsi totale et au service de l’univers qui ne manque pas de challenges. En plus de la trame principale, le jeu regorge de petites quêtes annexes très poussées et propices à un peu d’humour. Et il vous est même possible d’améliorer et de personnaliser le Dahak via un système d’optimisation simple d’utilisation.
Si Solatorobo a conquis les joueurs, c’est à la fois grâce à ses graphismes et à son gameplay, mais aussi au travers des petites surprises que vous ne soupçonnez pas en lançant le jeu pour la première fois. La première est que la langue officielle de l’État de Sheperd est le français, et ce quelle que soit votre version du jeu. Red et les autres peuvent ainsi glisser quelques expressions bien de chez nous, et les doubleurs japonais parlent en français. Ensuite, c’est son scénario qui a de quoi vous surprendre.
Après plusieurs heures de jeu et pile quand vous pensez venir à bout de cette folle aventure, elle ne fait en réalité que commencer. Comme une grande introduction, la première partie du jeu vous fait vraiment découvrir l’univers avant de vous plonger dans la partie plus sombre de l’histoire, celle qui éclaircit de nombreux points sur le passé de Red. Enfin, le jeu vous permet de réunir 3 de vos amis et de les affronter dans des courses de mechas à travers les nuages. Un petit bonus sympathique qui ajoute quelques heures à la durée de vie pourtant longue du titre.
Véritable régal aussi bien pour les yeux que pour votre âme de joueur, Solatorobo est l’un des petits bijoux méconnus du catalogue de la Nintendo DS. Proposant une aventure originale dans un univers fantastique, il vous emporte dès la première quête via ses graphismes technologiquement impressionnants pour l’époque et via son gameplay accessible à tous. Avec ses nombreuses heures de jeu et son histoire en 2 temps, Solatorobo est un RPG incontournable que nous vous recommandons chaudement. Que pensez-vous de l’univers graphique du jeu ?
Par Justine Manchuelle, le
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