Malgré tous les problèmes qu’il y a dans le monde, on n’arrête pas les progrès en matière de science et de technologie. Dans une première mondiale, des scientifiques ont développé avec succès des structures ressemblant à des embryons en utilisant des cellules souches de singe.
Des recherches controversées
La manière dont fonctionnent les êtres vivants – dont les humains – recèle encore de nombreux mystères que les scientifiques cherchent à percer. Pour diverses raisons, toute recherche n’est cependant pas bonne à mener. C’est notamment le cas des recherches sur le développement des embryons humains, principalement en raison de diverses préoccupations éthiques. Pourtant, ce genre d’étude n’est pas dépourvu d’intérêt, notamment pour une meilleure compréhension – et la prévention – des fausses couches.
Étant donné qu’il est impensable de mener des expériences sur des embryons humains à cet effet, les scientifiques chinois ont décidé de se tourner vers une autre espèce : le macaque de Java. « Parce que les singes sont étroitement liés aux humains sur le plan de l’évolution, nous espérons que l’étude de ces modèles approfondira notre compréhension du développement embryonnaire humain, notamment en faisant la lumière sur certaines des causes des fausses couches précoces », a déclaré Zhen Liu, coauteur de l’étude, dans un communiqué.
Une étude aux résultats prometteurs
Pour leur étude – dont les résultats ont été publiés dans la revue Cell Stem Cell –, les chercheurs ont utilisé des substituts d’embryons créés à partir de cellules souches de macaque de Java. Autrement dit, il n’y a pas eu d’ovule ou de spermatozoïde impliqués dans la création de ces cellules embryonnaires. Pour développer ces structures, les scientifiques ont commencé par cultiver les cellules in vitro et ont ajouté divers facteurs de croissance. Cela a conduit à la formation de blastoïdes, des structures embryonnaires non encore différenciées.
Ensuite, les blastoïdes ont donné naissance au sac vitellin et se sont ensuite transformés en véritables cellules ressemblant à des embryons, pour finalement aboutir à la deuxième phase du développement embryonnaire, appelé gastrulation. A ce stade de leur expérience, les chercheurs ont utilisé le séquençage d’ARN pour comparer l’expression des gènes dans les structures embryonnaires avec celle observée dans les blastocystes naturels. Ils ont remarqué des similitudes frappantes entre les deux.
Pour aller plus loin dans leur expérience, les chercheurs ont implanté certaines de ces structures embryonnaires artificielles dans l’utérus de huit singes femelles. Aucun des embryons de synthèse n’a réussi à se développer pour former des fœtus. Néanmoins, des réactions semblables à des débuts de grossesse ont été observées chez trois macaques. Il a notamment été observé que les trois singes avaient développé des sacs de gestation précoce et avaient également des niveaux accrus de certaines hormones liées à la grossesse. Autrement dit, même si la grossesse n’a pas été menée à terme, les embryons de synthèse ont été implantés avec succès, et les femelles macaques sont bel et bien tombées enceintes.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
Étiquettes: singe, embryon artificiel, cellules souches
Catégories: Sciences, Actualités
Combien de pauvres bêtes sont passées entre leurs sales pattes à ces dégénérés…
Ordures, à vomir !
Bonjour, j’ai un syndrome cérébelleux avec une atrophie sur le cervelet. Ou en étions de la recherche qui concerne 01.000 ou 30.000 personnes en France ?