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Ne pas avoir suffisamment de relations sexuelles peut avoir des conséquences mortelles

Les chercheurs ont exploré les effets potentiels d’une fréquence supérieure et inférieure à un rapport par semaine sur la santé générale

Rapports Sexuels
— Kmpzzz / Shutterstock.com

Une récente analyse a lié le fait d’avoir moins d’un rapport sexuel par semaine à un risque de mort précoce nettement plus important chez les femmes, et une fréquence plus élevée à une réduction de celui-ci chez les membres des deux sexes souffrant de dépression.

Une vaste analyse

Détaillés dans le Journal of Psychosexual Health, ces travaux ont impliqué l’examen de données recueillies dans le cadre d’une enquête américaine menée entre 2005 et 2010. Sur les 15 000 sujets adultes y participant, 2 267 sujets avaient fourni des détails au sujet de leur vie sexuelle, 94,4 % avaient déclaré au moins un rapport par mois, et 38,4 % plus d’une fois par semaine.

De précédentes recherches ayant estimé qu’un adulte américain avait en moyenne 54 relations sexuelles par an, les auteurs de la nouvelle étude ont exploré les effets potentiels d’une fréquence supérieure et inférieure à un rapport par semaine sur la santé générale.

L’équipe a constaté que les femmes ayant une vie intime plus active étaient 1,7 moins susceptibles de mourir au cours des cinq années suivant la période étudiée, et ce, toutes causes confondues (avec un risque significativement plus faible de problèmes cardiovasculaires, potentiellement lié à la réduction de la variabilité du rythme cardiaque et à l’augmentation du flux sanguin provoquées par l’activité sexuelle).

— Goksi / Shutterstock.com

Chez les sujets des deux sexes souffrant de dépression, une fréquence plus élevée de rapports sexuels a été liée à une réduction des symptômes, ainsi qu’à un risque de mourir au cours de la période de suivi trois fois plus faible, après ajustement de facteurs de risque confondants tels que l’obésité, l’âge ou le statut socio-économique.

Des résultats faisant écho à de précédents travaux

Globalement, de tels résultats font écho à des travaux antérieurs, ayant montré qu’une vie sexuelle active contribuait au bien-être général, ainsi qu’à une étude à petite échelle menée par des chercheurs israéliens, qui avait associé des rapports sexuels réguliers à une longévité supérieure chez les personnes victimes d’un infarctus.

L’an passé, deux études avaient respectivement montré que le manque de libido pouvait prédire une mort prématurée, et lié le sexe à la bonne santé du cerveau chez les personnes âgées.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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