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De somptueuses reliques de l’Égypte ancienne découvertes dans une chambre souterraine cachée

La sépulture d’une importante prêtresse antique

Artefacts Egypte
Image d’illustration — AsiaTravel / Shutterstock.com

Dans le centre de l’Égypte, des fouilles ont révélé une chambre funéraire vieille de quatre millénaires richement décorée, abritant les restes d’une importante prêtresse antique.

Une sépulture élaborée

La découverte est intervenue dans l’ancienne nécropole d’Assiout, située sur la rive occidentale du Nil et fouillée depuis une vingtaine d’années. Selon le communiqué du ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités, l’excavation du puits funéraire vertical concerné, d’une profondeur de 14 mètres, avait débuté en 2022.

À l’intérieur de la chambre funéraire, cachée derrière un mur en pierres épaisses, les archéologues ont découvert une sépulture élaborée, avec un cercueil de 2,3 mètres de long renfermant des ossements féminins, emboîté dans un sarcophage légèrement plus grand.

L’endroit abritait également un coffre contenant plusieurs vases canopes. Accueillant les viscères du défunt, retirés lors de la momification, ceux-ci étaient généralement à l’effigie des quatre fils d’Horus : Hâpi (poumons), Amset (foie), Douamoutef (estomac) et Kébehsénouf (intestin).

Remontant au Moyen Empire (2033 à 1786 avant notre ère), la structure avait été « visitée » par des pillards durant l’Antiquité. Si ceux-ci ont probablement fait main basse sur les bijoux et des objets métalliques, les artefacts ignorés comprennent des figurines en bois, un poignard, des insignes pharaoniques et des offrandes alimentaires aux dieux.

La prêtresse Idy

L’examen des inscriptions de la sépulture indique que la défunte était une certaine Idy, prêtresse d’Hathor (déesse égyptienne à quatre visages associée à la fertilité et à l’amour) et fille d’un haut fonctionnaire égyptien ayant exercé sous le règne du pharaon Sénousert Ier.

À ce stade, l’examen préliminaire de son squelette indique qu’elle était âgée d’une quarantaine d’années au moment de sa mort, et qu’elle souffrait d’un pied bot (malformation congénitale).

Mi-novembre, un rare tombeau renfermant de nombreux trésors avait été mis au jour près de Louxor.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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