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Des sépultures de guerriers celtes renfermant de nombreux artefacts découvertes en France

Ces parures métalliques et armes d’une facture exceptionnelle ont peu d’équivalent en Europe

sépultures guerriers
Image d’illustration — Dzuba Pavel / Shutterstock.com

Les fouilles d’une nécropole celtique dans le centre de la France ont révélé plusieurs sépultures anciennes, renfermant des épées et différents artefacts funéraires richement décorés.

Artefacts funéraires

Ces découvertes sont intervenues près de la commune de Creuzier-le-Neuf, dans l’Allier. S’étendant sur 650 mètres carrés, l’aire d’inhumation était délimitée par un large fossé. Au total, les équipes de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) ont dénombré plus d’une centaine de sépultures, majoritairement orientées nord/sud.

Si la nature acide du sol n’a pas permis la conservation des squelettes, un important ensemble d’offrandes funéraires, datant du IVe ou IIIe siècle avant notre ère (second âge du bronze), a été mis au jour. À cette époque lointaine, l’endroit était situé au carrefour des territoires arvernes, eduens et des bituriges.

Parmi ces artefacts, de nombreuses parures en métal, dont des bracelets simples ou plus ouvragés, comportaient des motifs circulaires (ocelles). Les archéologues ont également découvert 18 fibules (utilisées pour fixer les extrémités d’un vêtement), faites de fer ou d’un alliage cuivreux. La plus remarquable était agrémentée d’un cabochon, orné d’un disque serti d’une feuille d’argent aux motifs réalisés au repoussé.

Deux sépultures de guerriers

Les sépultures 782 et 990 se sont révélées renfermer des épées bien conservées. La poignée et la plaque avant du fourreau de la première, en alliages cuivreux, étaient ornées de volutes ou d’ocelles. Ses cabochons étaient agrémentés d’incrustations de verre et des motifs de svastika.

L’épée elle-même était pourvue d’une poignée à antennes et d’une lame courte et droite. Les scanners ont révélé des incrustations au niveau de son sommet : un rond et un croissant de lune séparés par un trait. Celle de la sépulture 990 était accompagnée d’anneaux de suspension permettant un port à la taille. Des lambeaux d’étoffe, qui pourraient provenir d’un linceul ou des vêtements du défunt, ont également été identifiés.

Selon le communiqué de l’INRAP, ces parures métalliques et armes d’une facture exceptionnelle ont peu d’équivalent en Europe.

Au début du mois, un immense village vieux de 3 000 ans avait été découvert dans le nord de la France.

Par Yann Contegat, le

Source: Heritage Daily

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