La météo est un domaine qui suscite l’intérêt de nombreuses personnes, des agriculteurs aux voyageurs en passant par les résidents d’un pays. L’une des prévisions les plus courantes est celle de la pluie. Savoir s’il va pleuvoir peut avoir un impact significatif sur notre quotidien et nos activités. Mais comment parvient-on à prédire la pluie ? Quelles sont les différentes méthodes utilisées pour anticiper les précipitations ?
Les perceptions olfactives
Après une longue période sans pluie, on dit souvent qu’on sent l’odeur de la pluie, même avant qu’elle ne tombe. En effet, les changements atmosphériques associés à l’arrivée de la pluie influencent la perception de l’odeur de la pluie. Par exemple, avant une pluie, il y a une augmentation de l’humidité de l’air, une baisse de la pression atmosphérique et une perturbation des particules en suspension dans l’air. Ces changements facilitent ainsi la dispersion des composés odorants et augmentent la sensibilité de notre nez à ces odeurs.
En plus des facteurs physiques et chimiques, il existe également une composante psychologique dans la perception de l’odeur de la pluie. Étant donné que nous avons souvent une attente mentale associée à la pluie, notre cerveau interprète les odeurs qui nous parviennent comme étant spécifiquement liées à la pluie, même si elles peuvent être présentes dans d’autres contextes. En clair, la sensation de sentir l’odeur de la pluie avant qu’elle ne tombe est attribuée à la libération de composés organiques volatils du sol en réponse aux premières gouttes de pluie, ainsi qu’à des changements atmosphériques qui facilitent leur dispersion. Cette perception olfactive particulière est connue sous le nom de « pétrichor ».
La présence d’ozone dans le vent
Ce produit chimique particulier a une odeur plus douce que l’odeur légèrement plus terreuse associée au pétrichor. L’odeur de l’ozone dans l’air indiquerait l’approche de fortes pluies, car le courant descendant de l’orage envoie l’ozone au niveau du sol, où il peut être détecté par l’Homme. L’ozone est composé de trois atomes d’oxygène et tire son nom du mot grec « ozein », qui signifie « sentir ».
Il s’agit d’un gaz naturel, mais il peut également être produit par des engrais artificiels ou d’autres polluants. Il est aussi généré grâce à une charge électrique, qu’il s’agisse d’un éclair ou d’une source artificielle. Résultat, l’azote de l’atmosphère se sépare des molécules d’oxygène. Certaines de ces molécules se recombinent pour former du monoxyde d’azote, qui parfois se transforme en ozone après avoir réagi avec d’autres substances chimiques présentes dans l’atmosphère. Ainsi, la prochaine fois que vous sortirez de chez vous par une belle journée et que votre nez sentira une odeur humide et intrigante dans le vent, vous saurez qu’il est probablement temps de prendre un parapluie, juste au cas où.
Toutefois, l’ozone est parfois considéré comme un polluant atmosphérique, et des niveaux élevés ont des conséquences néfastes sur la santé humaine. La surveillance de la qualité de l’air est essentielle pour comprendre la présence et la répartition de l’ozone, ainsi que pour prendre des mesures appropriées pour réduire les niveaux de pollution atmosphérique.