Aller au contenu principal

Déjanté et amusant, le jeu Scott Pilgrim est un hommage coloré aux premières œuvres vidéoludiques

Vous avez certainement entendu parler du célèbre Scott Pilgrim, la création de Bryan Lee O’Malley inspirée des premiers jeux vidéo. Avec ce beat them all dérivé des comics, la boucle est bouclée : l’auteur reprend les aventures de son personnage en les intégrant à son jeu vidéo tout en reprenant les codes des premières créations vidéoludiques du genre. SooGeek s’est penché sur cette œuvre surprenante à bien des égards.

Six ans après la première publication des comics Scott Pilgrim, Bryan Lee O’Malley révèle à ses fans la toute nouvelle œuvre dérivée de son univers : Scott Pilgrim contre le Monde, le jeu (Scott Pilgrim vs. the World: The Game).

 

 

Tout comme dans les comics, Scott Pilgrim est un jeune adulte, adolescent attardé qui tombe fou amoureux de Ramona Flowers. Tout juste arrivée dans la ville de Toronto, Ramona ne connait personne, ou presque, comme le découvrira le personnage au fur et à mesure de ses aventures. Entre son groupe de rock et sa petite vie tranquille, le héros imagine déjà une relation naître entre eux deux mais un imprévu va bouleverser ses plans : c’est au cours d’un de ses concerts qu’il apprend que le seul moyen de sortir avec Ramona est de vaincre ses sept ex-copains dans un combat en un contre un.

Créé en collaboration avec Ubisoft et Universal Studios, le jeu reprend aussi bien les détails des comics que les codes des premiers jeux vidéo, déjà présents dans le long métrage. Ici, rien d’original, sinon le plongeon vertigineux subi par le joueur dans le retrogaming. En effet, Scott Pilgrim reprend allègrement les différents éléments des piliers du genre : système de niveau, récompenses sous forme de pièces, bonus de force, de vitesse et vies supplémentaires vous rappelleront vos premiers jeux vidéo avec nostalgie.

 

 

Car c’est bien de nostalgie dont il s’agit : le beat them all en version 2D est accompagné de toute une panoplie de personnages pixelisés qui fourmillent aux quatre coins de l’écran. Ajoutez à cela une bande-son à la fois géniale et old school et vous obtenez un jeu moderne avec lequel vous auriez aimé vieillir. Attention toutefois, le jeu reste très fidèle à la bande dessinée et les amateurs du 9e art ne seront pas déçus en se lançant dans l’aventure viodéoludique : les personnages si chers au cœur du créateur sont eux aussi présents pour aider ou contrer les plans amoureux de Scott Pilgrim.

Revenons-en au jeu qui ne vous surprendra jamais vraiment, son originalité étant de reprendre les codes du genre à sa sauce. Ce beat them all tient ses promesses et vous permet de vous défouler sur un nombre considérable d’opposants avant d’atteindre le boss de fin. Pour vous aider, le jeu met à disposition plusieurs techniques d’attaques et d’esquives plus efficaces les unes que les autres. Aux combos classiques s’ajoute la possibilité d’attaquer l’adversaire avec des objets ramassés dans le décor. Le coup final est, comme expliqué précédemment, récompensé par des pièces permettant d’accéder à un surplus de vies ou de force.

 

 

Méfiez-vous tout de même : ce qui semble n’être qu’une promenade de santé cache en réalité une certaine difficulté soulignée notamment par l’absence totale de checkpoint : si vous perdez, vous perdez ! Vous êtes de retour à la case départ, sans possibilité de sauvegarder votre avancée. Ubisoft ne s’est donc pas contenté d’un jeu aux allures old school mais y a intégré les éléments de difficulté qui plaisent tant aux retrogamers.

Rassurez-vous, si vous ne vous sentez pas à la hauteur pour relever le challenge seul, sachez qu’il est possible de traverser les niveaux aidé par d’autres personnages ! En effet, il vous est possible (en local seulement) d’utiliser l’aide d’amis pour affronter les ex-copains de Ramona.

 

 

Avec un film, une série de comics et un jeu, Bryan Lee O’Malley a placé son personnage sur plusieurs fronts, l’intégrant pleinement à l’univers geek. Scott Pilgrim le jeu est une réussite tant pour son aspect rétro que pour les bons moments qu’il promet et si chacune des œuvres peut être découverte indépendamment des autres, il reste préférable de débuter la création vidéoludique avec une bonne connaissance des comics, pour profiter au mieux des nombreuses références. A quel autre jeu Scott Pilgrim vous fait-il penser ?

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *