Depuis quelques années, le vapotage est devenu une véritable alternative à la cigarette. Si diverses études se contredisent sur les risques potentiels d’une telle pratique, San Francisco est devenue la première grande ville américaine à interdire la vente de cigarettes électroniques sur son territoire, dans le but de protéger les jeunes.
C’est le conseil municipal de la ville de San Francisco qui a voté à l’unanimité ce mardi une véritable interdiction de vente de cigarettes électroniques sur son territoire. À travers une ordonnance, il y est expliqué que la pratique du vapotage comporte des risques et est « en forte hausse ». San Francisco est la première des grandes villes américaines à mettre en place une telle pratique. London Breed, la maire démocrate, a expliqué que l’ordonnance serait ratifiée sous 10 jours.
Dans les faits, si un fournisseur souhaite vendre une cigarette électronique à San Francisco, il devra obtenir l’accord de l’Agence sanitaire fédérale. Ce qui s’annonce extrêmement difficile, puisqu’elle n’en a donné aucun jusqu’à maintenant. Cette nouvelle loi n’entrera en application qu’au début de l’année 2020. Pour l’instant, elle n’a que le statut d’un moratoire.
Selon les autorités sanitaires, entre 2017 et 2018, le vapotage a augmenté de 78 % chez les lycéens de la ville, comme l’explique Le Monde. Juul, le principal fabricant, n’entend pas se plier aux exigences et prépare déjà sa contre-attaque. En novembre, il faudra de nouveau voter à travers un référendum qui demandera l’interdiction de la cigarette électronique aux moins de 21 ans seulement.
Par Benjamin Cabiron, le
Source: Le Monde
Étiquettes: interdiction, san-francisco, jeune, cigarette-electronique