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Vu de l’espace, le bassin du Tanezrouft dans le Sahara ressemble à un paysage extraterrestre

Cette région, surnommée la "Terre de la Terreur", est l'une des régions les plus arides de la planète

Sahara Espace
© NASA Earth Observatory/Landast 8

Au cœur du Sahara, le bassin du Tanezrouft se dévoile comme l’un des environnements les plus austères de la planète. Une image satellite de 2017 révèle la beauté abstraite des anciens plis rocheux et des salines colorées formées au fil des millénaires dans cette région aride.

Le bassin du Tanezrouft, situé principalement dans le sud de l’Algérie et le nord du Mali, reçoit en moyenne moins de 5 millimètres de pluie par an, le classant parmi les régions « hyperarides » du globe. Selon l’Observatoire de la Terre de la NASA, les températures estivales peuvent dépasser les 50 degrés Celsius.

La vie y est rare, à l’exception de quelques nomades touaregs qui traversent occasionnellement cette région sur une ancienne route de caravanes vieille de plus de 1 500 ans. Cependant, ce voyage est périlleux en raison de l’absence de repères visibles, ce qui peut facilement désorienter même les voyageurs les plus expérimentés. D’où le surnom de « Terre de la Terreur » attribué à cette région.

Vue de l’espace, la surface du bassin du Tanezrouft apparaît comme une œuvre d’art abstraite. Des milliers d’années de tempêtes de sable ont érodé les sédiments et le sable de certaines parties du bassin, exposant ainsi les anciens plis concentriques du substratum gréseux datant de l’ère paléozoïque (il y a de 541 millions à 252 millions d’années). Ces roches plissées sont entourées de taches de couleur verte, qui sont en réalité des salines nichées souvent dans des canyons escarpés.

L’image révèle également que le bassin du Tanezrouft n’a pas toujours été aussi inhospitalier. Certaines des plaines salées visibles se trouvent dans des canyons pouvant atteindre 490 mètres de profondeur. La forme et la profondeur de ces ravins suggèrent qu’ils ont été sculptés par des eaux courantes, probablement à la suite d’inondations intermittentes survenues au cours de millions d’années, explique P. Kyle House, chercheur à l’U.S. Geological Survey. Cela laisse penser que cette région pouvait autrefois abriter un écosystème diversifié et plus luxuriant.

Par ailleurs, une rivière se teinte d’une étrange couleur rouille à Madagascar.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Source: Live Science

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