Après que le Pentagone a accusé la Russie de lancer un satellite que les responsables de la sécurité nationale estiment capable d’attaquer d’autres satellites en orbite, la militarisation de l’espace s’intensifie. Plus inquiétant encore : ce satellite se situe sur la même orbite qu’un satellite du gouvernement américain. Explications.
« La Russie a lancé un satellite sur une orbite terrestre basse qui, selon nous, est probablement une arme anti-spatiale », a rapporté le général de brigade Pat Ryder, porte-parole du Pentagone. « C’est évidemment quelque chose que nous continuerons à surveiller. »
Le général ajoutant : « Nous dirions certainement que nous avons la responsabilité d’être prêts à protéger et à défendre le domaine spatial et d’assurer un soutien continu et ininterrompu à la force interarmées et combinée. Et nous continuerons à équilibrer la nécessité de protéger nos intérêts dans l’espace avec notre volonté de préserver un environnement spatial stable et durable. »
Cette nouvelle fait suite à la sonnette d’alarme que les responsables américains de la sécurité ont tirée au début de l’année 2024 concernant la Russie qui souhaiterait envoyer une arme nucléaire spatiale. « Une telle arme serait en violation du Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967 qui interdit aux pays de déployer des armes nucléaires ou tout autre type d’armes de destruction massive dans l’espace », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov. « Le programme spatial russe se développe comme prévu, les lancements de vaisseaux spatiaux à diverses fins, y compris des dispositifs qui résolvent le problème du renforcement de notre capacité de défense, ce n’est pas non plus une nouveauté. »
Pour aller plus loin, sachez que la trumpiste Marjorie Taylor Greene veut un « laser spatial juif » contre les migrations illégales.