Tous les parents ont à cœur de voir la réussite de leurs enfants, n’est-ce pas ? Pourtant, il est indéniable que certains enfants réussissent mieux que d’autres. Le professeur de Harvard, Ronald Ferguson, auteur de The Formula : Unlocking the Secrets to Raising Highly Successful Children, est justement fasciné par les comportements des parents qui sont parvenus à faire de leurs enfants des élèves talentueux.
Désireux d’en savoir plus sur le style d’éducation de ces parents, sa collègue Tatsha Robertson et lui ont étudié en détail les différents styles d’éducation de ces parents. Parmi ces derniers se trouvait Esther Wojcicki, la mère des PDG de YouTube, Susan Wojcicki, et de la société de génétique 23andMe, Anne Wojcicki.
Au terme de son étude, Ferguson a établi que huit caractères principaux composent la recette de la parentalité « idéale ». Au regard de ses recherches, ce professeur de Harvard a déclaré que « c’était comme un modèle caché qui s’est progressivement révélé. Un ensemble de qualités largement reconnues et bien documentées qui sont les fondements du succès ». Sans plus tarder, voici les conseils de ce professeur pour assurer la réussite des enfants, relayés par Business Insider.
Vos relations avec votre enfant
Quatre sur huit de ces comportements portent sur les interactions des parents avec leur enfant et, plus précisément, sur la manière dont les parents captent l’attention, suscitent l’intérêt et la réflexion de leur enfant ainsi que la façon dont ils peuvent faire découvrir le monde à leur progéniture.
C’est ainsi que Ferguson incite en premier lieu les parents à attiser le désir d’apprendre chez leurs enfants le plus tôt possible, et ce, avant même qu’ils n’aillent à l’école. En ce sens, le professeur demande aux parents de devenir une sorte de « partenaire d’apprentissage précoce ». L’avantage, selon lui, c’est que l’enfant réagira positivement quand, à la rentrée, l’enseignant(e) sera ravi(e) de voir qu’il sait déjà lire, par exemple.
Ensuite, le deuxième rôle le plus important que doivent assumer les parents, selon le professeur, est d’être philosophe. L’intérêt ? Aider les enfants à se fixer des objectifs, à s’intéresser aux questions profondes de la vie et à saisir des concepts importants, même s’ils ne sont encore que des enfants.
Le troisième rôle est celui d’incarner un modèle pour son enfant et, plus précisément, de lui transmettre les valeurs qui sont importantes pour vous. Le chercheur avance effectivement que, peu à peu, les enfants se mettront à imiter leurs parents et, ainsi, à s’approprier ces valeurs.
Quant au quatrième rôle, c’est le rôle de « révélateur ». En d’autres mots, ici, les parents vont aider leur enfant à découvrir le monde et à élargir sa vision du monde par la créativité ou encore les sorties dans les musées et les expositions ou encore la visite de bibliothèques.
Des parents qui veillent au grain
Les quatre autres rôles semblent se référer à la manière dont les parents peuvent agir dans l’environnement de leurs enfants et forger leur caractère dès leur plus jeune âge. C’est le cas du rôle d’« ingénieur de vol » que Ferguson demande aux parents de prendre. Il s’agit de surveiller l’environnement de croissance de l’enfant et de s’assurer qu’il ait ce dont il a besoin ou, si ce n’est pas le cas, de déployer des efforts en ce sens. En revanche, Ferguson déconseille aux parents d’être un « parent d’hélicoptère » qu’il définit comme un parent qui « est tellement impliqué dans la vie de ses enfants qu’il ne leur crée pas d’espace pour développer des relations indépendantes, apprendre à négocier pour eux-mêmes ou identifier leurs propres intérêts ».
Par la suite, vient le rôle de « fixateur ». Le parent fixateur est celui qui s’assure de ne laisser passer aucune opportunité pour son enfant de s’améliorer, et ce, quels que soit les moyens financiers du parent car, selon le professeur, « les parents vivent peut-être dans la pauvreté mais s’ils voient une opportunité qu’ils jugent essentielle à la réussite de leur enfant à l’école ou dans la vie, ils traverseront les murs pour l’obtenir ».
Le septième rôle est celui de négociateur. Ici, le parent apprend aux enfants à défendre respectueusement leurs opinions, et ce, qui que soit la personne en face, qui peut être un adulte ayant du pouvoir et de l’autorité.
Enfin, la dernière chose que les parents devraient faire pour leurs enfants est d’être ce que Ferguson appelle une « voix de navigation GPS » dans leur tête, et ce, même quand ils quittent le nid familial. Il décrit cela comme « la voix des parents dans la tête de l’enfant après que l’enfant a quitté la maison, entraînant le jeune adulte à travers de nouvelles situations dans la vie ».
Malgré tout, si les conseils du professeur semblent titanesques, il déclare que la qualité importante d’un parent qui le soutiendra à travers ses différents rôles est la motivation, qu’il appelle « burn », qu’il puisera dans son histoire personnelle. Une motivation qui peut venir d’un mal-être qu’il ne souhaite pas faire vivre à ses enfants, d’une responsabilité ou d’un héritage familial qu’il veut transmettre à ses enfants ou simplement la vision que le parent souhaite concrétiser sur ses enfants. Et selon ce professeur de Harvard, c’est dans cette motivation que les parents trouveront la force d’interpréter ces rôles avec leurs enfants et, ainsi, de leur donner toutes les chances pour un avenir brillant.
Par Arielle Lovasoa, le
Source: Business Insider
Assez d’accord avec cet article de bon sens.
Cela change de la masturbation intellectuelle des psychanalyste.