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Une heure de renforcement musculaire par semaine contribue à réduire le risque de décès jusqu’à 20 %

Ce type d’exercice a été associé à une réduction du risque global de mortalité de 40 % lorsqu’il était combiné à une activité aérobique

— True Touch Lifestyle / Shutterstock.com

Si la musculation a été associée à toute une série d’effets bénéfiques, tels que l’augmentation de la densité osseuse ou le maintien d’un poids sain, une récente étude a mis en évidence l’impact insoupçonné d’une simple séance hebdomadaire de renforcement musculaire sur le risque de décès.

Des associations significatives

Publiés dans le British Journal of Sports Medicine, ces travaux menés par des scientifiques japonais ont impliqué l’analyse des données de 16 études d’observation portant sur des sujets du monde entier, avec un nombre de participants allant de 4 000 à 480 000. Tous étaient des adultes âgés de 18 à 97 ans et sans problèmes de santé majeurs, qui avaient été suivis pendant au moins deux ans.

L’analyse a montré qu’indépendamment de l’exercice aérobique (course à pied, vélo…), une séance hebdomadaire de renforcement musculaire (incluant les exercices avec haltères, l’utilisation de bandes de résistance, les pompes, le redressement assis, les squats et même le jardinage lourd) de 30 à 60 minutes était associée à une réduction de 10 à 20 % du risque de décès toutes causes confondues, de maladies cardiovasculaires, de cancer et de diabète.

Il est intéressant de noter que l’analyse n’a fourni aucune preuve qu’une pratique plus soutenue contribuait à le réduire davantage, ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas d’autres avantages pour la santé.

— Alliance Images / Shutterstock.com

Une combinaison activité aérobique/renforcement musculaire encore plus bénéfique

Lorsque le renforcement musculaire était combiné à une activité aérobique, les chercheurs affirment que les risques étaient encore plus réduits : 40 % pour la mortalité toutes causes confondues, 46 % pour les maladies cardiovasculaires et 28 % pour le cancer.

Bien que les auteurs de l’étude rappellent que ces recherches présentent quelques limites, notamment le fait qu’elles reposent sur des évaluations subjectives de l’activité physique, et que la majorité des études aient été menées aux États-Unis, elles constituent une base solide sur laquelle de futurs travaux portant sur une population plus diversifiée pourront s’appuyer.

Il y a quelques semaines, une autre étude surprenante avait révélé qu’un simple exercice quotidien de 3 secondes avec haltère offrait un gain significatif de force.

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