Ce régime peut inverser votre âge biologique en 8 semaines, selon une étude audacieuse

Une étude de huit semaines, ayant impliqué des jumeaux, suggère que le passage à un régime végétalien permettrait un « rajeunissement biologique » à court terme.

Une inversion de plusieurs marqueurs de vieillissement

Publiés dans la revue BMC Medicine, ces travaux visaient à comparer les effets des régimes végétalien et omnivore (qui incluait donc de la viande) sur les marqueurs biologiques du vieillissement. Pour ce faire, les chercheurs ont réalisé des prélèvements sanguins au début et à l’issue de la période étudiée (deux mois).

Lire aussi Faire cette activité pendant 30 minutes permet d’améliorer votre mémoire

L’analyse des changements dans les niveaux de méthylation de l’ADN, c’est-à-dire la façon dont l’épigénétique modifie l’expression de nos gènes, a révélé que ceux-ci étaient significativement moins élevés chez les sujets ayant suivi un régime sans produits animaux.

Ce qui se traduisait par une réduction apparente de l’âge biologique, avec une inversion des marqueurs de vieillissement au niveau cardiaque, hormonal, hépatique, inflammatoire et métabolique.

Il convient de souligner qu’il s’agit d’une étude observationnelle, ne permettant pas d’établir de lien de cause à effet clair. Selon ses auteurs, la tendance observée pourrait être liée à un apport calorique moindre, ayant conduit à une perte de poids moyenne de deux kilos chez les sujets suivant un régime exclusivement végétalien.

Lire aussi Une personne sur cinq est touchée par cette IST incurable sans le savoir

Des interrogations sur les effets du régime végétalien à plus long terme

Aussi impressionnants soient les effets observés au bout de huit semaines, des études antérieures suggèrent une tendance différente à long terme.

« Ce régime peut avoir des effets bénéfiques à l’âge moyen [comme un risque plus faible de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2], mais les végétaliens plus âgés semblent plus susceptibles de souffrir de perte musculaire, de faible densité osseuse et de troubles neurologiques », souligne Tom Sanders, du King’s College de Londres.

Comme le rappelle le chercheur, à ce jour, aucune différence significative en matière d’espérance de vie n’a été mise en évidence entre les végétaliens et les sujets suivant des régimes mixtes.

Lire aussi Une collégienne découvre un anticancéreux dans… des excréments d’oie