L’année 2016 touche bientôt à sa fin, et sans le savoir, cette année est celle d’un record effrayant. Une étude publiée par l’ONU a révélé que des températures records avaient été enregistrées et que 2016 pourrait même être l’une des années les plus chaudes jamais relevées. Un constat alarmant en partie lié à la concentration des gaz à effet de serre, elle-aussi record cette année.
Cela ne vous a sans doute pas échappé, il a fait très chaud tout au long de l’année. Entre les fortes chaleurs de cette été, un printemps clément et un début d’automne assez doux, les températures n’ont cessé de nous surprendre. Le phénomène ne concerne d’ailleurs pas que la France mais la totalité du globe, et les météorologues ont révélé que 2016 a été une année si chaude qu’elle en a battu un record.
En marge de la COP22, l’Organisation Météorologique Mondiale gérée par l’ONU a rendu public lundi l’étude du climat de l’année 2016. Il se trouve que celle-ci a battu un record de chaleur : 2016 est une année plus chaude que 2015, pourtant considérée comme une année record, avec une température planétaire moyenne supérieure d’1,2°C au niveau de l’ère pré-industrielle. Un chiffre alarmant car l’ONU veut mettre en place l’accord de Paris signé en 2015 et visant à limiter la hausse du réchauffement climatique en dessous des 2°C.
Les raisons de cette hausse de la température mondiale sont le niveau très élevé de gaz à effet de serre dans l’atmosphère mais aussi l’épisode « El Nino », un phénomène naturel se produisant tous les 5 ans qui intensifie le courant équatorial chaud du Pacifique et qui ne s’est dissipé qu’à la fin du printemps. Ces phénomènes qui ont fait grimper la température mondiale ont eu des répercussions catastrophiques sur l’environnement. Les spécialistes ont ainsi constaté une fonte importante des glaces du Groenland, le blanchissement des coraux de la Grande Barrière (qui a causé la mort d’environ 50% des espèces) ou encore une hausse importante des températures en Russie qui ont été de 6 à 7°C supérieures à la moyenne.
Toutefois, ces constats ne sont pour l’heure donnés qu’à titre indicatif. La version finale de l’étude sur le climat en 2016 sera publiée début 2017. Ils montrent cependant que la planète se réchauffe très vite, et malgré la stabilité des émissions de gaz à effet de serre produites par les énergies fossiles en 2016, de nombreux progrès restent à faire pour éviter que notre planète subisse encore davantage les méfaits du réchauffement climatique.
Par Justine Manchuelle, le
Source: France24
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