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L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, avec une température supérieure d’environ 1,55 °C aux valeurs préindustrielles. Une nouvelle analyse suggère une fourchette de réchauffement plus large que prévu au cours des prochaines décennies.
Une fourchette revue et corrigée
Pour parvenir à cette conclusion, Zeke Hausfather a examiné plus d’une dizaine d’études publiées au cours des cinq dernières années, évaluant l’impact des politiques environnementales récentes sur l’évolution du climat mondial.
Dans l’ensemble, celles-ci prévoyaient un réchauffement compris entre 2,3 et 3 °C d’ici à 2100, mais le climatologue américain a constaté qu’elles ne tenaient pas compte de la façon dont les systèmes climatiques terrestres réagissent aux émissions de gaz à effet de serre, et avaient également tendance à surestimer ou sous-estimer certaines sources.
Après ajustement, l’auteur de la nouvelle étude, publiée dans la revue Dialogues on Climate Change, a obtenu une fourchette comprise entre 1,9 et 3,7 °C, reflétant les scénarios les plus probables (du 5e au 95e percentile). Selon lui, il est extrêmement peu probable que le monde connaisse un réchauffement supérieur à 4 °C.
The world is on track for between 1.9 and 3.7°C of warming by 2100 https://t.co/QC6BVz3iKE
— New Scientist (@newscientist) January 24, 2025
« Les scénarios les plus pessimistes imaginés par les climatologues étaient assez peu plausibles », explique-t-il. « Il faut également souligner les progrès réels accomplis pour limiter les émissions, avec une consommation de charbon sur le point d’atteindre son pic. »
La question de l’intelligence artificielle
S’il n’écarte pas la possibilité que l’essor de l’intelligence artificielle, qui implique la construction de centres de données consommant des quantités impressionnantes de ressources, entraîne une augmentation des émissions de gaz à effet de serre du secteur, elle n’aurait un impact qu’à court terme.
« L’IA n’est certainement pas en phase avec les réductions rapides des émissions, mais il est difficile d’imaginer qu’elle puisse à elle seule nous mettre sur la voie d’un résultat différent d’ici la fin du siècle », conclut-il.
La semaine dernière, une étude avait révélé les plus grandes menaces pesant sur le monde en 2025.
Par Yann Contegat, le
Source: New Scientist
Étiquettes: réchauffement climatique, climat, pollution
Catégories: Actualités, Écologie