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Quatre nouvelles espèces de « pseudoscorpions dragons » découvertes dans des grottes sud-coréennes

Ils présentent des adaptations uniques à la vie souterraine

Grotte
— © Jeong et al. / PLOS One 2025 / CC-BY

La Corée du Sud est connue pour abriter un nombre impressionnant de grottes, où évolue une faune remarquable. Une récente expédition dans l’est du pays a permis d’identifier quatre espèces d’arachnides cavernicoles entièrement nouvelles pour la science.

De nouveaux « dragons » cavernicoles

Comme leur nom l’indique, les pseudoscorpions présentent des similitudes morphologiques étroites avec les scorpions. Si ces créatures prospérant dans différents types d’environnements ont développé un large éventail d’adaptations, les plus spectaculaires sont observées chez les individus cavernicoles.

Alors que l’on pensait jusqu’à présent qu’une seule espèce (Spelaeochthonius dentifier) vivait en Corée, les grottes récemment explorées se sont révélées abriter les représentants de quatre nouvelles espèces, baptisées Spelaeochthonius dugigulensis, S. geumgulensis, S. magwihalmigulensis et S. yamigulensis.

Connue sous le nom de « troglomorphisme », l’adaptation à la vie dans ces environnements obscurs et humides implique généralement une perte de pigmentation, une vision limitée ou, dans le cas de ces nouveaux pseudoscorpions, une cécité totale.

Spelaeochthonius dugigulensis — © Jeong et al. / PLOS One 2025 / CC-BY

Bien qu’ils présentent des différences morphologiques notables, ils se sont tous avérés posséder des mâchoires massives. Comparées à celles d’un dragon, elles ont permis d’établir qu’ils appartenaient à la famille des Pseudotyrannochthoniidae, ou « pseudoscorpions dragons ». Des analyses génétiques complémentaires ont permis de lier ces populations à celles observées au Japon.

Des écosystèmes à protéger

Selon les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans la revue PLOS ONE, ces découvertes illustrent la riche biodiversité des systèmes karstiques des monts Taebaek et Sobaek, qui restent peu explorés.

L’aire de répartition réduite des nouvelles espèces souligne également l’importance de stratégies de conservation adaptées pour assurer la pérennité de leurs écosystèmes uniques.

Il y a quelques semaines, des chercheurs avaient découvert d’intrigantes créatures momifiées dans une grotte australienne.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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