La prothèse de genou est un implant articulaire : le cartilage usé est remplacé par des matériaux spécifiques, conçus pour permettre aux articulations de glisser à nouveau normalement. Quand les autres traitements atteignent leurs limites, cette opération permet de retrouver confort et mobilité.
Qu’est-ce qu’une prothèse du genou ?
Lorsque l’usure du cartilage devient importante, notamment en cas d’arthrose avancée, l’une des solutions les plus évidentes est la prothèse du genou. Ce sujet est évoqué quand les douleurs deviennent importantes et que la perte de mobilité est handicapante. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une prothèse dite totale, qui recouvre toute la surface tibia et fémur. L’objectif est ici de retirer les zones d’os et de cartilage dégradés, en les remplaçant par des pièces aux formes similaires.
Cette prothèse est implantée de façon à permettre une stabilité parfaite du genou, avec une mobilité aussi complète que possible. Le travail de rééducation vient ensuite redonner son amplitude et sa force à l’articulation. Ce type d’opération présente un excellent taux de réussite : environ 80 % des patients sont soulagés de leurs douleurs, reprenant une vie normale avec leur prothèse.
Dans quels cas décide-t-on de se faire poser une prothèse du genou ?
Genou douloureux depuis longtemps, boiterie, gêne dans les activités habituelles… Si malgré le repos, les anti-inflammatoires ou les infiltrations, ces maux ne s’estompent pas, la question de la prothèse de genou se pose. Elle est souvent prescrite en cas d’arthrose, de genou instable, ou encore de fragilité osseuse. Si la radio met en évidence l’usure du genou, la prothèse est un moyen d’améliorer nettement le quotidien : il est pertinent de solliciter l’avis d’un chirurgien.
Les douleurs et le handicap poussent à envisager une prothèse, mais l’inquiétude peut être un frein : il ne faut pas hésiter à prendre le temps pour réfléchir à cette décision, en parler aux proches et au médecin de famille pour faire le point.
Comment se déroule la mise en place d’une prothèse du genou ?
Il s’agit d’une intervention courante, nécessitant une hospitalisation de 4 à 5 jours. Avec des techniques aujourd’hui très bien maîtrisées, l’opération se déroule en moyenne sur une heure et demie. Un pansement stérile est ensuite mis en place, durant une quinzaine de jours. Pendant la période post-opératoire, le traitement de la douleur est adapté à chaque cas et une attelle servira à immobiliser et à protéger le genou durant quelques jours.
La rééducation commence au lendemain de l’opération, grâce à l’appui de béquilles pour soutenir la marche. L’évolution se fait ensuite progressivement, en centre de rééducation ou chez un kinésithérapeute. Six mois seront nécessaires pour obtenir une amélioration conséquente, mais on peut constater une poursuite de l’évolution positive durant les deux ans qui suivent la pose de la prothèse du genou.
Comment retrouver rapidement une vie active après la pose d’une prothèse du genou ?
Une prothèse totale du genou dure entre 15 et 20 ans, voire davantage. Pour des résultats probants et durables après la pose, le patient devra participer activement au processus de récupération. Il faut se préparer et anticiper, en mettant en place de bonnes habitudes (exercices adaptés, hygiène de vie), qui seront bénéfiques sur le long terme. À domicile, des appareils et accessoires fonctionnels viendront faciliter le quotidien et soulager les articulations.
Il est également primordial d’avoir un soutien familial et amical pendant la convalescence, la chirurgie pouvant s’avérer éprouvante sur le plan émotionnel. Environ 12 semaines seront nécessaires avant d’envisager la reprise d’activités sportives. Dans tous les cas, la récupération implique de la patience, il faut accepter de se laisser du temps.
En résumé, les prothèses de genou s’imposent désormais comme une solution convaincante. Les techniques de pose actuelles et la gestion des douleurs post-opératoire ont amélioré la qualité de vie des patients. Le but premier est de soulager les douleurs, élargir le périmètre de marche et améliorer le quotidien des personnes souffrant d’arthrose. Ensuite seulement, il est possible d’envisager la reprise des activités pratiquées avant l’intervention. La satisfaction des patients est très liée à leurs attentes, d’où l’intérêt de bien se renseigner et communiquer en amont.