Prison Architect est un des fleurons du succès de l’indépendant. Développé par l’entreprise britannique Introversion Software, il propose aux joueurs de gérer une prison et tous les aspects qui en découlent. Financé par une campagne participative, le jeu a très vite séduit et s’est retrouvé propulsé au panthéon des meilleures ventes avec des millions de dollars de recette. SooGeek revient avec vous sur ce jeu hors du commun.
Le jeu a été mis à disposition en pré-alpha grâce à une campagne de crowdfunding le 25 septembre 2012, avec des mises à jour programmées toutes les trois à quatre semaines. Avec plus de 1 000 000 d’exemplaires vendus, Prison Architect fait plus de 10,7 millions de dollars de chiffre d’affaires en pré-commande pour la version alpha. Mais revenons-en à l’essentiel : le jeu en lui-même.
Il s’agit d’un jeu de construction, gestion et simulation en 2D où le joueur prend le contrôle d’une prison. Le joueur est responsable de la gestion de divers aspects de sa prison, y compris les cellules et les installations de construction, de la planification et de raccordement des services publics, l’embauche et l’affectation du personnel, y compris un directeur, les gardes, les travailleurs, et plus encore. Le joueur a besoin de recruter du personnel pour débloquer plusieurs aspects du jeu. Le joueur est également responsable de la finance, et il doit empêcher bien évidemment que des détenus s’échappent.
Le jeu en dézoom
Le rôle du joueur est à la fois d’être gouverneur de sa prison mais aussi d’être architecte dans les moindres détails. Il doit par exemple choisir où mettre les lumières, installer l’eau et décider de la façon de tout connecter ensemble. Le joueur est également en mesure d’ajouter des ateliers à la prison ainsi que des programmes de réforme qui réduisent le taux de violence dans la prison. Le joueur choisit par exemple les horaires de déjeuners, de travail obligatoire ou encore de sport.
Le jeu en zoom
En fait vous pouvez vraiment faire ce que bon vous semble avec le budget alloué. Vous pouvez faire une prison basse sécurité, haute sécurité ou un mélange des deux. Vous devez alors gérer les différentes zones avec une attention différente, car les prisonniers dangereux peuvent s’évader plus facilement et peuvent plus facilement exploiter les failles de votre prison. Il est donc nécessaire de procéder à des fouilles des cellules pour y découvrir de potentielles armes cachées, etc.
Vous devez aussi prendre garde aux chemins de patrouilles de vos gardes, qu’ils puissent avoir l’œil partout, un prisonnier peut très bien se cacher dans un lieu interdit. Enfin le jeu gère même un système de peine capitale (prison américaine). Tout est fait dans les règles pour vous donner vraiment l’impression de gérer votre système pénitencier. Même la bande-son, tout à fait grandiose, est là pour rajouter de l’immersion.
Une révolte de prisonniers
Un vrai petit bijou ! Encore une fois, cela prouve que ce sont souvent les studios indépendants qui regorgent d’imagination et qui font beaucoup bouger le monde du jeu vidéo. Ce genre de jeu promet des dizaines d’heures de durée de vie et permet de s’amuser très longtemps sans que cela devienne redondant. Ce jeu vous donne-t-il envie de prendre les commandes d’un centre pénitencier ?
Par Camille Allard, le