Une étude allemande vient de révéler que les employés passant leur pause déjeuner devant un écran d’ordinateur, sans s’aérer, sont plus stressés et moins créatifs que leurs collègues qui sortent hors du bureau pour le repas du midi.
Une étude allemande révèle que le fait de déjeuner au bureau devant son poste de travail augmentait le stress et diminuait la créativité et la réactivité. Les scientifiques ont publié leurs résultats dans la revue scientifique américaine Plos One. Ce qu’ils y exposent est révélateur : les personnes qui ne sortent pas à l’extérieur de leur bureau pour prendre une pause déjeuner témoignent d’une baisse de créativité comparés à ceux qui sortent pour manger.
Cette étude a été réalisée à l’Université de Humbolt, à Berlin, et portait sur 32 femmes. Les scientifiques ont observé les résultats de questionnaires comportementaux et intellectuels (mémoire sémantique, contrôle cognitif, humeur…) posés à ces femmes avant, pendant et après leur repas du midi. Les volontaires ont été séparées en deux groupes bien différents : la première moitié ne disposait que de 20 minutes pour manger seule et au bureau. La seconde moitié avait une heure entière pour partir déjeuner dans un restaurant italien, si possible accompagnée de quelqu’un.
Les résultats sont sans équivoque : les femmes qui ont pu profiter d’un repas à l’extérieur, loin de la pression du travail ont donné de meilleures réponses aux différents tests proposés par les chercheurs que les femmes qui avaient dû rester devant leur ordinateur. L’enregistrement de leur activité cérébrale montrait un niveau de nervosité beaucoup moindre que les autres.
Des résultats qui confirment ce que nous pensions : il faut bien s’aérer du travail si on veut être zen ^_^ ! Chez DGS on essaye de s’aérer le plus possible (mais pas trop longtemps !) afin de souffler un peu. Surtout qu’avec le soleil qui accompagne nos journées, on a bien envie d’aller s’asseoir sur l’herbe ! Est-ce que vous faites partie de ceux qui mangent souvent devant leur ordinateur au bureau ?
Par Alex Dobro, le
Source: L'Express